Même s’ils affichent des airs sereins et gardent les apparences en public, avec une ancienne complicité avérée entre les deux hommes, ce n’est plus le grand amour entre l’ancien employé et son ex-patron.
Si aucun aléa de la vie ne peut entacher la forte amitié qui les a liés des années durant, le jeu des intérêts prend le dessus sur le poids des sentiments. Et pour éviter de se frotter dans un milieu où les confrères se plairont à compter les coups, c’est par animateurs ou journalistes interposés que la sourde bataille se mène.
Valsant au gré du meilleur payeur, le cas Pape Cheikh Diallo est atypique du mal profond de la presse. Bien avant lui, dans des postures plus ridicules, d’autres grandes gueules ont vendu leurs âmes au Diable pour des broutilles.
En tout cas, utilisés puis jetés comme des chaussettes, ils comprendront dans le tard que c’est un combat au dessus de leurs têtes.