Une politique cohérente bien intégrée dans les stratégies nationales de développement permet à l’énergie de jouer un rôle de ‘’moteur de l’économie et de développement social, a affirmé, lundi à Saly -Mbour), Maguèye Touré, directeur de la Francophonie au ministère de la Culture et de la Communication, Maguèye Touré.
‘’Le secteur de l’énergie fait face à des défis spécifiques, nouveaux et urgents qui sont à l’origine des réflexions engagées, ici et là, pour réinventer notre avenir énergétique, en réalisant les nécessaires transitions vers des systèmes énergétiques permettant une croissance responsable’’, a déclaré M. Touré.
Il s'exprimait lors du démarrage d’une session de formation sur ‘’Politique et économie de l’énergie’’ regroupant des participants venus des huit pays membres de l’Union économique et monétaire (UEMOA).
‘’Ces défis suggèrent surtout une plus grande implication des Etats dans l’organisation et le développement du secteur. Il leur faut, pour ce faire, des politiques de l’énergie en cohérence avec celles de développement, nationale et sectorielle ainsi que des hommes, des femmes et des institutions capables de concevoir de telles politiques et de les mettre en œuvre’’, a-t-il indiqué.
Selon lui, cette donne est ‘’parfaitement comprise’’ par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et ses partenaires qui, depuis une trentaine d’années, investissement dans le renforcement des capacités de ses pays membres dans les domaines de l’énergie et de l’environnement.
Pour Maguèye Touré, la mise en place de systèmes d’information énergétiques découlant d’un programme de partenariat entre la Commission de l’UEMOA et l’OIF.