Plusieurs femmes et jeunes élus de la ville de Thiès ont pris part lundi à l’étalier de formation sur la reddition des comptes et le contrôle citoyen pour une meilleure maîtrise des instruments de l’Acte 3 de la décentralisation et de la parité, a constaté l’APS.
Odile Ndoumbé Faye, secrétaire exécutive de l’Association des femmes pour la recherche et le développement (AFARD), a déploré la faiblesse du niveau de représentativité des femmes dans les bureaux et commissions des trois communes de la ville de Thiès. Selon Madame Fae, les femmes ne représentent que 10% des élus locaux à Thiès.
Elle a par ailleurs souligné que la participation des femmes et des jeunes dans la gouvernance locale est devenue ''une nécessité, malgré quelques résistances, pour arriver à véritable un contrôle citoyen efficace au niveau des collectivités locales''.
La secrétaire exécutive du l’AFARD a relevé que l’étude effectuée dans les régions de Thiès et Diourbel a permis de voir ''l’urgence et la nécessité de relever le niveau de participation des femmes, par la formation.
Selon elle, les femmes et les jeunes doivent maîtriser les instruments de l’Acte 3 et la parité, pour être impliqués dans la prise de décision au niveau des instances communales afin que les transformations sociales soient atteintes pour un mieux-être des populations.
Mme Faye a également soutenu que la reddition des comptes est ''une obligation'', affirmant que le concept du contrôle citoyen est ''la règle, avec une gestion participative''.