Le président Wade avait lancé les travaux mais c’est le premier ministre Mahammad Dionne qui a procédé à l’inauguration du centre d’épuration de Richard Toll et du pont Geôle de Saint-Louis. Au nom de la continuité de l’Etat.
Deux doléances très chères aux populations de Richard-Toll et celles de la commune de Saint-Louis viennent d’être satisfaites par les autorités étatiques. Il s’agit du centre d’épuration des eaux usées et pluviales de la ville sucrière à hauteur de 4 milliards et la restauration du pont Feu Masseck Ndiaye ex-Geôle à plus de 3 milliards de nos francs. Des projets qui vont participer à la promotion du capital humain dans le nord du pays.
D’ailleurs le Premier ministre, hier, depuis Richard-Toll, a demandé aux populations de s’impliquer dans la maintenance des ouvrages. En effet, celui de Richard Toll, financé par l’Union Européenne, entre dans le cadre ‘’du projet d’assainissement des eaux usées des cinq centres secondaires’’. Ainsi à Richard-Toll, plus de 40 000 ménages qui, jadis, n’avaient pas accès à l’assainissement, sont touchés par ce projet.
Pour la reconstruction du pont Feu Masseck Ndiaye ex-Geôle, l’Etat du Sénégal a entièrement financé les travaux qui ont été assurés par Henan Chine. L’ancien pont construit vers les années 1865, s’est effondré en 2007 sous l’effet de la dégradation de la superstructure. C’est pourquoi le Premier ministre a rappelé que le projet de construction du pont Geôle à Saint-Louis est économiquement viable et justifiée et devra permettre d’améliorer les conditions de vie des populations. La reconstruction de ce pont permettra de répondre à toutes les aspirations de cette zone dont l’activité économique est dominée par la pêche. L’occasion a été saisie par le maire de Saint-Louis Amadou Mansour Faye pour réclamer un deuxième pont sur le grand bras du fleuve Sénégal.