T. Ndiaye a été déféré au parquet depuis hier. M.T. Ndong un pensionnaire du Guédiawaye football club (GFC) lui reproche de lui avoir cassé le nez avec le poignet d’un couteau.
Ce n’est toujours pas la fin du match entre le Guédiawaye football club (GFC) et l’Union sportive de Ouakam (USO) (2-2). La rencontre s’est jouée le 22 février passé, en match retard du championnat national de ligue 1 de football. Mais ce jour-là, après le coup de sifflet de l’arbitre, des échauffourées ont eu lieu dans les vestiaires du stade Amadou Barry de Guédiawaye, entre les joueurs des deux équipes. Dans la plainte qu’il a déposée au commissariat central de Guédiawaye, M. T. Ndong, joueur du GFC, explique qu’il a voulu jouer les bons offices pour calmer les nerfs. Mais, T. Ndiaye, un des dirigeants de l’USO, est venu le frapper avec le poignet d’un couteau qu’il a sorti de ses habits.
Le poulain du coach Malick Diop ajoute qu’il a voulu riposter, face à cet affront, mais ses collègues l’en ont dissuadé. ‘’J’ai été maîtrisé. Ensuite, j’ai dû subir une intervention au niveau du nez dans un hôpital de la place’’. Un certificat médical d’une incapacité temporaire de travail de 45 jours lui a été délivré. Devant les hommes du commissaire Bécaye Diarra, le joueur a ajouté qu’il ne sait pas pourquoi il a été agressé pas le Ouakamois. Il a ajouté que des dirigeants de l’USO, avec à la tête leur Président, ainsi que des membres de la famille Ndiaye, sont venus le voir pour un règlement à l’amiable de l’affaire. Il a refusé.
‘’Je pense qu’il m’a accusé parce qu’il…’’
Lors de son face-à-face avec les enquêteurs, T. Ndiaye a nié avec véhémence avoir cassé le nez du joueur. Selon le caporal en retraite, ce jour-là, après la rencontre, il est descendu aux vestiaires pour féliciter ses joueurs. Il est tombé sur une bagarre. Ensuite, selon ses dires, M. T. Ndong s’est mis à l’abreuver d’injures sans raison. Le dirigeant dit avoir fait la sourde oreille, tout en essayant de raisonner les bagarreurs. Mais, à sa grande surprise, le joueur est sorti des vestiaires, avec son nez qui saignait pour l’accuser, devant un agent de la sécurité, d’être à l’origine de sa blessure. ‘’Je ne reconnais pas les faits. Je pense qu’il m’a accusé à tort, parce qu’il était l’auteur des injures que j’ai entendues, alors que je n’ai rien fait pour les mériter’’, s’est-il défendu devant les hommes du commissaire Adramé Sarr, chef de la sûreté urbaine du commissariat central de Guédiawaye. Il a confié avoir fait le service militaire de la classe de 1992.
Agé de 55 ans, marié et père de deux enfants, T. Ndiaye a été déféré au Parquet pour les délits de coups et blessures volontaires ayant entraîné une Incapacité totale de travail (ITT) de quarante-cinq jours (45).