La presse nigériane en tournée au Sénégal, a effectué avec la presse nationale hier mercredi 25 mars, une visite à la cimenterie Dangote qui se trouve à Pout (région de Thiès). Cette visite dans les différents lieux de l’usine a permis à la presse de mieux connaitre le fonctionnement de l’usine de ciment et les équipements nécessaires à la production. A cette occasion, les membres de l’administration de l’usine ont fait savoir que Dangote offre un produit de qualité sans casser le prix du Ciment sur le marché sénégalais
C’est vers 12 heures 10 minutes que le bus des journalistes débarque devant la porte de la cimenterie Dangote. La délégation composée de la presse nationale et nigériane se dirige à la réception de l’usine sous une forte chaleur accompagnée de poussière. Les visiteurs sont accueillis chaleureusement dans une grande salle par les membres de l’administration qui ont d’abord expliqué aux journalistes la stratégie mise en place par la cimenterie Dangote pour conquérir le marché sénégalais qui est très concurrentiel.
«Il faut savoir que le marché du Sénégal est un marché en surcapacité car, il existait déjà deux grands producteurs de ciment au Sénégal. En terme de qualité, il n’ya pas de comparaison. Dangote est l’usine qui offre la meilleure qualité de ciment au Sénégal. On offre une qualité qui est plus élevée que ce qui était sur le marché. Sur un marché qui en surcapacité avec un prix qui est un des plus bas en l’Afrique on ne voudrait pas baisser le prix du ciment», a fait savoir Luc Haeterman, le country Head de la cimenterie.
Allant dans le même sens, Serigne Mbacké Dieng, directeur marketing et vente soutient : «nous avons préféré la qualité du produit et non le prix pour ne pas créer de guerre de prix ce qui pourrait entrainer des suppressions d’emplois chez la concurrence et accentuer le chômage».
Vers les coups de 13 heures 30 mn les visiteurs, casquettes bien vissées sur les têtes, s’embarquent dans des bus pour visiter les équipements de l’usine notamment la centrale électrique, le ciment Band et les mines.
«C’est la centrale électrique composée de deux chaudières de 15 mégawatts pour transformer la vapeur en électricité. Nous avons 30 mégawatts disponibles et on ne consomme que 20 mégawatt. Il reste donc 10 mégawatts. Nous sommes entrain de travailler avec la Senelec pour voir comment elle pourra utiliser ses 10 mégawatts en surplus », confie, Mouhamadou Bachir Lo, manager à l’usine.