L'ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a indiqué qu'il n'hésiterait pas à quitter le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) "si les conditions de son exclusion ou de son départ sont réunies", affirmant être décidé à se présenter à la prochaine présidentielle.
"Toutes les hypothèses sont envisageables. Mon parti, c'est le PDS, mais si les conditions de mon exclusion ou de mon départ du PDS sont réunies, je n'hésiterais pas" à le quitter, a déclaré le dernier PM de l'ancien président Abdoulaye Wade, dans un entretien paru dans l'édition de jeudi du quotidien privé Enquête.
"Jusqu'au moment où je parle, je suis au PDS. Maintenant, si les conditions ne sont pas réunies pour que je reste au PDS, j'en sortirais. Il n'y a pas de problème", a-t-il dit, en réponse à une question selon laquelle il donne l'impression d'avoir un pied au PDS et un autre dehors.
"Je pense par ma tête et je parle pour moi-même. Je ne peux parler pour le compte d'une autre personne. Je prie pour que Dieu me prête vie et une excellente santé pour que je puisse avec le soutien de tous ceux qui partagent mon idéal, atteindre les objectifs que je me suis fixés", a encore déclaré M. Ndiaye.
Souleymane Ndéné Ndiaye était absent du dernier bureau politique du PDS transformé en congrès. A l'issue de cette rencontre, l'ancien parti au pouvoir a porté son choix sur Karim Wade pour défendre ses couleurs lors de la prochaine présidentielle.
"Si Dieu me prête vie, je serais candidat à l'élection présidentielle de 2017 Incha'Allah. Il n'y a que Dieu qui puisse m'empêcher de me présenter à l'élection présidentielle de 2017", a pour sa part annoncé Souleymane Ndéné Ndiaye.
Il a aussi écarté d'éventuelles retrouvailles au sein notamment de la famille dite libérale, en allusion à un possible regroupement des partis ou mouvements issus des flancs du PDS.
"Le président de la République est au pouvoir, nous nous sommes dans l'opposition. Je me dis par réalisme qu'il n'est pas possible que nous retrouvions le parti au pouvoir. Pour faire quoi ? Pour entrer dans le gouvernement ? Il faut que nous soyons sérieux", a déclaré l'avocat.