L'Etat du Sénégal, avec l'appui de la Banque islamique de développement (BID), a dégagé 17,5 milliards de francs CFA pour l'exécution de son Programme national de gestion des déchets (PNGD) qui sera mis en œuvre à Dakar et dans les communes de Kaolack, Touba et Tivaouane, a appris l'APS.
"Les 14, 2 milliards ont été financés par la BID, le reste est constitué par la contrepartie" dégagée par l'Etat du Sénégal, a indiqué le représentant de la BID, Grégoire Diouf, au cours d'une réunion de restitution d'un rapport d'étude préliminaire mené par le Projet de gestion durable des déchets solides urbains (PGDSU).
Le PGDSU vise "l'amélioration des conditions de vie des populations ainsi que l'environnement des villes de Dakar, Kaolack, et Touba-moquée", a-t-il expliqué.
Il a précisé que ce projet viendra en appui aux efforts du gouvernement du Sénégal, pour la mise en place d'un système de gestion durable des déchets solides à travers une composante infrastructure, avec "trois centres de transfert et de tri, trois centres d'enfouissement technique (CET) et plus de 90 points de regroupement normalisés (PNR)".
A cela s'ajoute un appui institutionnel pour le renforcement de capacités des acteurs du secteur, mais aussi une acquisition de matériel de collecte et de pré-collecte, a signalé le représentant de la BID.
Il a réitéré l'engagement de la BID à accompagner l'Etat dans sa politique de développement économique et sociale, pour le bien être des populations qui passe également par une amélioration du système de des déchets solides.
Les réalisations prévues dans le cadre de ce projet, de concert avec l'Agence d'exécution des travaux d'intérêt public (AGETIP), devraient faciliter la collecte, la pré-collecte et l'élimination des déchets solides dans les localités ciblées.
L'appui technique attendu de l'AGETIP, "s'inscrit dans cette vision du programme qui vise le renforcement des acteurs locaux en matière de gestion des déchets", a souligné Grégoire Diouf.