Les jeunes francophones sénégalais, jugés peu nombreux à s'investir dans l'espace francophone en tant que volontaires, ont été invités, jeudi à Dakar, à postuler en grand nombre au Programme de volontariat international de la Francophonie (PVIF), en vue de bénéficier d'expériences liées à la mobilité internationale.
Un appel leur a été lancé dans ce sens, jeudi à Dakar, au cours d'une session de sensibilisation organisée à l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), en présence de quatre volontaires français, béninois et burkinabé.
Ces derniers ont présenté les avantages du PVIF dont peu de jeunes sénégalais bénéficieraient encore, à l'occasion de cette rencontre organisée tous les ans par l'AUF.
Pour Briand Idossou, 23 ans, ingénieur informaticien et volontaire à l'AUF en tant qu'animateur du bureau virtuel d'aide à l'insertion professionnelle, ce programme offre de ''grandes'' opportunités aux jeunes.
Les jeunes de 21 à 34 ans peuvent postuler à ce programme qui leur permet de vivre des expériences de mobilité internationale dans l'espace francophone, a rappelé Rachidiatou Badini, 24 ans, diplômée en communication pour le développement.
Cette Burkinabè d'origine est volontaire dans l'organisme communautaire de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES).
Junior Tchassep, ancien volontaire et actuellement responsable de projet à l'AUF, est revenu sur l'importance de ce programme qui permet aux jeunes ''de toucher du doigt de façon concrète ce que sont les actions de la Francophonie''.
Constatant le nombre limité de volontaires francophones sénégalais, il a souhaité une bonne du programme par les médias. Cela devrait selon conduire ces jeunes à ''une immersion dans un milieu international'', tout en les dotant d'une "capacité d'adaptation".
Le Programme de volontariat international de la Francophonie (PVIF) est également de nature à enrichir leurs "compétences techniques'', a-t-il fait valoir.
Il rappelle cependant que le volontariat n'est pas un bénévolat puisque les volontaires sont dotés de ressources leur permettant de vivre dans le pays où ils sont affectés. "Ce n'est pas un emploi fixe mais un contrat d'une année pour chaque volontaire" de retourner dans son pays d'origine à la fin de son engagement, a-t-il souligné.
Le secrétaire général de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), Ali Harouna Bouramah, et le du directeur de l'AUF, Jemaiel Ben Brahim, étaient présents à cette rencontre.
Le PVIF a été lancée en 2006 sous l'impulsion de l'ancien secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Quelque 250 volontaires de 32 nationalités différentes sont partis en mission dans 30 pays depuis 2008.