Les quotidiens reçus lundi à l'APS traitent de divers sujets en rapport avec la politique, notamment les critiques de Mamadou Ndoye, secrétaire général de la Ligue démocratique (LD, sur le Plan Sénégal émergent (PSE), les relations entre Ousmane Tanor Dieng et Khalifa Sall et la grève annoncée dans le secteur de la santé.
Selon Le Populaire, Mamadou Ndoye, secrétaire général de la LD, un parti de la mouvance présidentielle, "met les pieds dans le plat de Macky Sall". Et Le Populaire d'y aller avec cette Une : "Le chef de la LD brûle l'émergence".
Lors d'un forum des jeunes de son parti organisé samedi, M. Ndoye a déclaré, entre autres : "Ne nous faisons pas d'illusion là-dessus (à propos du Projet Sénégal émergent). Du point de vue économique, notre marché national ne permet pas une émergence".
D'autres propos de Mamadou Ndoye font également la Une de L'As. "J'ai lu le +Yoonu Yokkutté (programme de gouvernement du chef de l'Etat), je n'ai pas vu de vision". Ce qui fait dire au journal que la Gauche "démonte le Plan Sénégal émergent".
A propos de la rencontre des jeunes Jallarbistes, le même journal écrit : "Le secrétaire général de la LD, Mamadou Ndoye, a fustigé l'absence de cadre de concertation au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Le successeur d'Abdoulaye Bathily ne s'est pas limité à ce constat. Il a mis à nu l'absence de vision dans le programme Yoonu Yokkuté, qui à son avis n'est qu'une liste de mesures".
En politique toujours, Enquête signale une ''guerre totale" entre les deux des plus hauts responsables du Parti socialiste (PS), en l’occurrence Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général de cette formation alliée du pouvoir, et Khalifa Sall, le maire de Dakar.
"Rien ne va plus entre Ousmane Tanor Dieng et Khalifa Sall, maire de Dakar. Leurs relations sont à ce point exécrables que le maire de Dakar a déclaré, lors du Bureau de la formation politique, qu'il a fini de prendre sa liberté sur la question de l'Acte 3 de la décentralisation", écrit Enquête.
"En fait, le malaise est bien plus profond qu'on ne le croit. Selon les informations qui remontent des dernières réunions du parti, Khalifa Sall ne comprend pas, +aussi bien sur la forme que sur le fond, que le PS accepte que Macky Sall mette une croix sur les réformes instaurées par Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf", ajoute le journal.
Walfadjri s'intéresse aux "mobiles cachés" d'une alliance APR (Alliance pour la République, le parti présidentiel) - Bennoo Bokk Yaakaar aux élections locales de juin prochain. "L'APR va aller aux élections locales sous la bannière de BBY. Cette décision prise par le secrétariat exécutif national du parti de Macky Sall ressemble fort à un calcul politique qu'à une quelconque fidélité à Dansokho, Tanor Niasse".
"Car jusque-là minoritaire, l'APR est contrainte de faire avec BBY, le temps de s'implanter davantage dans les coins et recoins du pays", poursuit Walf. Le journal annonce "un avis de tempête dans le secteur de la santé" avec la grève totale des médecins, les 20 et 21 février. Sur ce sujet, Sud Quotidien titre : "Vers la paralysie du système sanitaire".
A propos des dossiers de justice, L'Observateur fait état de "trois failles (qui) fissurent le dossier de Aïda Ndiongue". Il s'agit, selon L'Observateur, d'une "confusion de responsabilité", l'absence d'un montant du préjudice dans le réquisitoire du procureur de la République et la violation des règles de la défense.
En économie, Le Quotidien est déjà dans l'ambiance de la réunion du Groupe consultatif de Paris avec ce titre : "Vers une seine de théâtre". "Tout Dakar se bouscule pour Paris", selon le journal qui note que les capacités d'accueil du siège de la Banque mondiale sont déjà dépassées.