Le ministre des Sports et de la Vie Associative, Mbagnick Ndiaye, a affirmé, dimanche à Dakar, que l’escrime était en train de faire son petit bout de chemin en Afrique.
Le classement d’une Tunisienne en 8e de finale ’’prouve que l’escrime en Afrique est en train de changer de vision’’, a-t-il dit à la presse, à l’issue de la finale de la Coupe du monde de la discipline, qui s’est déroulée du 7 au 9 février à Dakar.
M. Ndiaye, qui est par ailleurs membre de la Confédération africaine d’escrime (CAE), ajoute : ‘’On pensait toujours que l’escrime était une discipline de bourgeois, une discipline chère, mais notre équipe nationale est constituée de gens qui viennent de quartiers très populaires.’’
‘’L’escrime fait son petit bout de chemin en Afrique, et je pense que dans l’unité, dans la cohésion, dans la multiplication des compétitions, on arrivera à titiller les grands’’, a-t-il indiqué, soulignant qu’il ‘’faudrait relancer les discipline dites déshéritées, à travers l’organisation de grandes manifestations’’.