En vue de la réunion du groupe consultatif de Paris prévu les 24 et 25 février prochains, le gouvernement poursuit son opération de vulgarisation du ’’Plan Sénégal émergeant’’.
Hier, le ministre du Budget s’est chargé d’en exposer les éléments essentiels aux centrales syndicales. Au-delà du contenu du programme, Mouhamadou Makhtar Cissé a insisté sur l’avancée des préparatifs à cet ’’important rendez-vous pour le Sénégal’’.
Il a ainsi annoncé qu’une mission du Ministère de l’Economie et des Finances et de l’Apix est à Paris pour s’occuper de l’aspect logistique de la rencontre et qu’à propos des invitations envoyées, ’’c’est déjà la moitié qui a été confirmée (...) avec plus de 400 réponses positives’’.
A cet effet, «l’idée de transférer une partie des invités au niveau de la Chambre de commerce de Paris» a été initiée. «Nous sommes en discussion (...) pour avoir un système de vidéo conférence», a affirmé M. Cissé puisque la salle de la Banque mondiale réservée à cette occasion ne peut contenir qu’environ 350 personnes.
Mettre en avant le caractère «attractif» du Sénégal devrait permettre d’attirer ’’le maximum d’investisseurs’’ afin de recouvrir le gap de 2 964 milliards de francs Cfa pour le financement des projets contenus dans le Pse et ses trois axes essentiels. Il s’agit d’améliorer la transformation structurelle de l’économie et de la croissance, le capital humain, la protection sociale et le développement durable, puis la gouvernance, l’institution, la paix et la sécurité.
Le secrétaire général de la Cnts/Fc Cheikh Diop a soutenu qu’au regard des exposés qui ont été faits, les syndicats sont disposés à accompagner le gouvernement à ce groupe consultatif car ’’les trois axes qui ont été dégagés tiennent compte’’ de la plupart de leurs préoccupations.
Néanmoins, Bakhao Diongue, se réclamant de la même centrale syndicale, estime que le secteur de la pêche n’a pas été élevé au rang d’urgence parmi les secteurs prioritaires, et que celui de l’éducation et de la formation a été relégué au second plan ’’alors qu’il faut insister sur l’agriculture, l’éducation et la santé’’.