La réalisation des différents programmes et projets pour l’emploi des jeunes passe par un secteur privé ‘’dynamique’’, a souligné vendredi à Dakar, le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques, Benoît Sambou.
‘’Il faut faire participer le secteur privé et faire en sorte qu’il y ait une meilleure coordination et coopération mais aussi mettre en avant le secteur privé dans la réalisation de ces différents projets et programmes parce que nous sommes conscients que c’est par un secteur privé dynamique que nous pourrons réussir notre politique d’emploi’’, a t-il dit.
Il s’exprimait au sortir d’une réunion interministérielle consacrée à l'emploi des jeunes, présidée à huis clos par le Premier ministre Aminata Touré.
La rencontre avait pour but de faire le point sur l’état d’avancement des programmes et projets dont le Projet d'appui à la promotion de l'emploi des jeunes et des femmes et le Programme des domaines agricoles communautaires.
Il s’agira, selon M. Sambou, d’accompagner les jeunes dans l’identification des niches de métiers dans la formation, dans la capacitation et de trouver les synergies nécessaires pour la réussite de ces différents projets.
‘’Nous avons arrêté un certain nombre de dispositions. D'abord sur le fait que c’est par l’investissement que nous créerons les conditions d’une croissance génératrice d’emplois, mais aussi sur la parfaite coordination entre les différents secteurs ministériels pour que tous ces projets sur lesquels nous sommes en train de travailler puissent trouver un début d’exécution’’ a t-il dit.
Lors de la rencontre, le Premier ministre a, selon lui, insisté sur le partenariat pour accompagner cette politique, mais elle a ''surtout insisté sur l’évaluation pour que nous puissions tirer les conséquences des programmes antérieurement menés’’.
''Mais surtout que nous puissions nous appuyer sur nos ressources logées dans nos différents départements ministériels en attendant que les requêtes lancées puissent aboutir (…) pour commencer immédiatement les projets pilotes car les procédures de mobilisation des ressources par les partenaires sont souvent longues’’, a dit M. Sambou.