Thiès-Désencombrement des voies publiques: Ultimatum de dix jours aux marchants ambulants #aDakar

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Thiès-Désencombrement des voies publiques: Ultimatum de dix jours aux marchants ambulants

Publié le vendredi 7 fevrier 2014 | Sud Quotidien

© aDakar.com par DF
Les marchands ambulants manifestent conte le Maire de Dakar
Les marchands ambulants de Dakar ont manifesté, le jeudi 5 février, leur colère au cours d`une marche. Ces vendeurs à la sauvette ne comprennent pas la volonté du maire de dakar Khalifa Sall de vouloir les déguerpir du centre ville de la capitale sénégalaise.

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Bientôt les grandes artères avoisinant le marché central de Thiès vont respirer. La ville de Thiès dans sa logique de désencombrement de la voie publique a donné un ultimatum de dix (10) jours aux marchants ambulants. A compter du 16 février 2014, toute occupation est formellement interdite sur la voirie urbaine et il sera mis fin à l’occupation de la voie publique au niveau des boulevards, avenues de la cité du rail par les marchants ambulants.

Les autorités municipales de ville de Thiès donnent un ultimatum de dix (10) jours au marchants ambulants pour déguerpir les grandes artères avoisinant le marché central. Selon un communiqué du Service de la Communication de la municipalité, «à compter du 16 février 2014, toute occupation est formellement interdite sur la voirie urbaine» et la mairie mettra un terme à «l’occupation de la voie publique au niveau», de certains boulevards, avenues et rue de la ville. Il s’agit du boulevard François Xavier Ndione, du boulevard de Nguinth «Jacques Sarr», des avenues Général De Gaulle, Mao Doucouré, Ousmane Ngom et Andrien Senghor. Les rues Gnagna Sow, Ire Aldrige et celle de la Gare sont aussi concernées par la mesure.

Cette volonté des autorités municipales de déguerpir des marchands ambulants du marché central, désengorger la voirie publique fait suite au constat que depuis quelques années, ces derniers «envahissent les principales artères avoisinant le marché central de Thiès. Une situation qui pose un réel problème de sécurité et (constitue) un frein au développement et au bien-être des populations thiessoises. Un désordre que la municipalité s’est décidée à ne plus tolérer», précise le document.

C’est pourquoi, au terme d’une réunion au cours de laquelle ont participé les commerçants de l’antenne régionale de l’Unacois, les représentants des marchands ambulants et les autorités de police, le maire de la ville de Thiès a pris la décision de désencombrer la voie publique. Toutefois, la municipalité promet de leur trouver des sites de recasement. «Dans quelques jours nous allons vider le marché central. Nous sommes plus que jamais déterminés à procéder au déguerpissement des marchands ambulants tabliers et à les recaser dans des sites appropriés; parce que notre seul et unique souci reste une bonne gestion de la voie publique», a déclaré, le premier adjoint au maire de Thiès.

Vers la fin du boycott des taxes

Tout en restant ferme quant à la décision de désencombrer les artères et les abords du marché central, le premier adjoint au maire de Thiès a tenu, tout de même, à accorder un délai de grâce de 10 jours, aux ambulants, pour quitter la voie publique. Yankhoba Diatara, pour rassurer les ambulants a proposé «l’implication des communes d’arrondissement pour le recasement de certains ambulants dans les marchés secondaires, la mise en place d’un marché itinérant, le recasement au niveau du «bois de ville» et de aménagement du site faisant face au stade Lat-Dior», souligne le texte.

A relever que la mairie en partenariat avec les commerçants, les marchands ambulants ont décidé d’harmoniser leurs efforts pour prendre des mesures d’accompagnement en faveur de ceux qui se conformeront à ces nouvelles dispositions. C’est pourquoi, les autorités municipales comptent sur l’esprit civique des uns et des autres pour la réussite de cette opération, note la même source. Et de rappeler, par ailleurs, «qu’un plaidoyer poignant a été fait pour inviter les commerçants à s’acquitter de leurs obligations fiscales, après plus de onze (11) mois de boycotte. Après avoir été conscientisés sur les enjeux, les commerçants ont pris bonne note et ont promis de régulariser leur situation fiscale».

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