En marge de la journée mondiale de lutte contre l’excision célébrée hier, jeudi 06 février, Dr Anta Sarr, ministre de la Femme, de la Famille et de la famille, a annoncé la volonté de l’Etat de combattre cette pratique nuisible à la santé de la femme.
Dr Anta Sarr, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, a réitéré hier, jeudi 6 février, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre l’excision, «l’engagement du gouvernement à protéger les femmes et les filles contre les pratiques néfastes et les discriminations sous toutes leurs formes».
Pour cette année, «synergie des actions par les gouvernements, la communauté internationale et la société civile, afin d’accélérer la réalisation de la tolérance zéro des mutilations génitales féminines» est le thème retenu.
A cette occasion le ministre de la Femme a fait appel à une des actions communes de tous les acteurs concernés par la pratique «il faut qu’ensemble, nous nous engagions pour un seul objectif: la protection, l’éducation le bien-être des enfants et des femmes, gage d’un Sénégal émergent», a-t-elle soutenu.
L’excision est selon beaucoup d’experts en santé, une pratique qui entraine des effets néfastes, sur la santé de la fille et de la femme.
Les statistiques indiquent que la prévalence de l’excision au Sénégal est de 26% chez les femmes âgées de 15 à 49 ans avec une grande disparité au niveau des régions du Sud, Sud-Est et Nord du pays, dans lesquelles elle passe de 85 à 92%. La même source signale également une augmentation de la prévalence de la pratique à Dakar qui est passée de 17% en 2005 à 20% en 2011.
Depuis les années 70, ajoute le texte, l’Etat s’est engagé à côté de la société civile et des organisations féminines à promouvoir un processus de changement social pour l’adoption de pratiques valorisantes dans le respect et la dignité des communautés.
