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Le Soleil N° 13109 du 5/2/2014

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Hôpital Matlaboul Fawzeyni : 20 % des malades atteints du cancer de la gorge en 2013
Publié le mercredi 5 fevrier 2014   |  Le Soleil




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Le cancer de la gorge a occupé une bonne place sur les fiches de consultations du service oto-rhino laryngologie (Orl) de l’hôpital Mathaboul Fawzeyni de Touba en 2013. L’information a été donnée par le médecin spécialiste, Dr. Mame Coumba Sarr.
« Le cancer de l’hypopharinx au niveau de la gorge est assez fréquent. Si je me reporte à mes statistiques, plus de 20 % des malades consultés en 2013 étaient atteints de ce type de cancer », dévoile le médecin Mame Coumba Sarr, au cours d’un entretien accordé en prélude à la Journée mondiale de lutte contre le cancer. Elle a aussi affirmé que la lutte contre cette pathologie est une préoccupation, un combat de tous les jours, dans toutes les contrées du monde.
Evoquant le cas spécifique de Touba, elle révèle qu’en général, les patients viennent se faire consulter tardivement. Le médecin estime que les tradipraticiens ont une part de responsabilité dans les retards de consultation et l’aggravation de la maladie. « Ils retardent la consultation des malades et ils favorisent la progression des germes de la maladie avec des décoctions douteuses pouvant entraîner d’autres problèmes au niveau de l’organisme », regrette la spécialiste. Elle constate que plus de malades assimilent les douleurs de la gorge à l’angine. Les hommes, les femmes et les enfants, dit-elle, sont victimes de cette pathologie au niveau du pharynx et de l’hypo-pharynx.
Pour Dr Sarr, cette situation est liée en général à l’ignorance de la pathologie par les patients. Face à ces cas, avoue le médecin, on ne peut que constater les dégâts et prescrire des palliatifs. Partant de toutes ces contraintes, elle invite les autorités à dégager des moyens conséquents pour mieux sensibiliser les populations sur les facteurs de risque. « La prévention est axée sur ce fait. Il faut que les autorités financent des projets, fassent des études prospectives afin de diminuer les facteurs de risque », prodique Dr Sarr.

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