Les moyens pour l’UFR Sciences de l’ingénierie de l’Université de Thiès doivent être renforcés, pour la mise en place d’un bon support pédagogique et pour répondre positivement à la sollicitation pour ''la formation d’ingénieurs bien qualifiés et biens outillés'', a dit son directeur Meïssa Fall.
La première cohorte de 16 ingénieurs géomètres-topographes qui ont soutenu leur thèse pour l’obtention du diplôme d’ingénieur de conception géomètre vient d'être mise sur le marché.
Dans un entretien avec l'APS, Meïssa Fall a soutenu que la sortie de cette promotion de 16 ingénieurs est une première au Sénégal et Afrique où l’on note généralement ''un vieillissement'' du coprs des ngénieurs géomètres-topographes.
Il a salué le partenariat noué entre l’université de Thiès, la direction du cadastre et l’ordre international des experts géomètres, qui a rendu possible la formation de cette première promotion d’ingénieurs géomètres-topographes.
Le professeur Fall a noté que plusieurs pays africains comme la Côte d‘Ivoire, le Togo et le Burkina Faso font recours à l’UFR Sciences de l’ingénierie de l’université de Thiès, afin de disposer d’ingénieurs bien formés.
Il a rappelé que le déficit en ingénieurs géomètres-topographes au Sénégal et dans la sous-région a poussé les autorités de l’université, en partenariat avec la direction du cadastre et l’ordre des géomètres experts à ouvrir cette filière, depuis 2010.
Meïssa Fall a indiqué qu’aujourd’hui, avec l’Acte 3 de la décentralisation, ''il est tout à fait souhaitable d’accompagner ce processus avec des experts bien formés, comme les ingénieurs géomètres-topographes pout toute réussite'' de cette réforme.
Selon lui, ''avant tout développement, il faut nécessairement maîtriser son territoire d’abord, tant au niveau des zones rurales et des centre urbains, afin que les disparités soient corrigées, mais surtout disposer d’une information géographique sur la maitrise de son territoire''.
Le directeur de l’UFR Sciences de l'ingénierie a relevé que la direction du cadastre a fait état ''d’un manque criard d’éléments bien formés'' au niveau de ses services pour assurer la relève et faire face aux défis du développement et l’émergence du Sénégal.
