L'émission d'ondes électromagnétiques par l'ADN (acide désoxyribonucléique) ''peut être un moyen révolutionnaire de détection et de traitement des maladies chroniques'' qui ne sont pas connues pour être d’origine infectieuse, a indiqué, mardi à Dakar, le professeur Luc Montagnier.
‘’La découverte médicale sur l’émission d’ondes électromagnétiques par l’ADN peut être un moyen révolutionnaire de détection et de traitement des maladies chroniques. Les applications médicales de cette découverte sont très importantes, probablement pour la détection précoce’’, a-t-il expliqué.
Selon les spécialistes, l'ADN est une molécule présente dans toutes les cellules vivantes. Elle renferme l'ensemble des informations nécessaires au développement et au fonctionnement d'un organisme. C'est aussi le support de l'hérédité, car il est transmis lors de la reproduction.
Le professeur Luc Montagnier animait une conférence publique sur ‘’La mémoire de l’eau et ses conséquences en biologie.’’ Des professeurs d’université, des médecins et des religieux entres autres ont pris part à la rencontre.
‘’Nous trouvons ces signaux dans des maladies qui ne sont pas connues pour être d’origine infectieuse. Cela concerne des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, l’autisme et certains cancers’’, a-t-il ajouté.
Selon lui, plus de 1% des enfants sont atteints d’autisme dans les pays développés. ‘’Le plus intéressant est que si l’on mesure les signaux électromagnétiques du plasma sanguin chez ces enfants, la plupart sont positifs et détectent une infection bactérienne latente’’, a indiqué le Pr Montagnier, en visite en Dakar depuis le 2 février.
Il a ajouté que l’émission des signaux ''est de plus sensible aux traitements antibiotiques. Cela ouvre de réelles perspectives d’amélioration clinique des enfants autistes''.
‘’Nous avons découvert que certains ADN de virus ou de bactéries émettent des ondes électromagnétiques. Il s’agit d’un phénomène de résonance lié à l’excitation de ces molécules dans certaines dilutions dans l’eau. Ces ondes reproduisent l’information de l’ADN initial. Ce sont des ondes extrêmement spécifiques’’, a indiqué Luc Montagnier.
‘’Ce sont en général les bactéries pathogènes qui émettent des signaux. Les bactéries non pathogènes n’en émettent pas. Dans le cadre des virus, c’est un peu la même chose’’, a-t-il fait observer.