La Journée mondiale des zones humides a été célébrée à Dakar à travers l’organisation d’un forum scientifique ayant réuni divers acteurs sur plusieurs sujets majeurs liés au thème « Zones humides et agriculture : cultivons le partenariat ».
Le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Baïdy Bâ, a présidé, hier, l’ouverture du forum scientifique qui entre dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale des zones humides. Lors de cette rencontre tenue dans la salle de conférence du ministère, il a précisé que le gouvernement, à travers la Direction des parcs nationaux, a entrepris l’élaboration d’une politique nationale de gestion des zones humides.
Une option politique qui consiste, selon lui, à promouvoir la gestion intégrée des zones humides et de leurs ressources afin d’améliorer les conditions de vie des populations. Pour la présente édition, le représentant du ministre Mor Ngom a noté que la célébration est une occasion de démontrer les interactions complexes entre l’agriculture et les zones humides.
« Une manière de mettre en relief l’importance des zones humides pour l’agriculture, parce que de nombreuses petites exploitations agricoles et familiales dépendent des sols, de l’eau, des plantes. De plus, des animaux que l’on trouve dans les zones humides peuvent assurer la sécurité alimentaire et améliorer les moyens d’existence », a-t-il souligné.
Baïdy Bâ a aussi soutenu que « 2,5 milliards de personnes vivant dans les zones rurales sont directement tributaires de l’agriculture, de la foresterie, de la pêche ou de la chasse ». Il a également estimé que l’agriculture est souvent le premier moteur de la croissance économique et apporte ainsi des revenus permettant aux ménages ruraux pauvres d’améliorer leurs conditions d’existence.
Outre cet important plaidoyer fait par le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, plusieurs sujets ont été présentés sur le thème du jour avec un accent particulier sur les systèmes productifs et la complexité du concept d’utilisation durable.