C’est enfin, en juin 2015 que l’Aéroport International Blaise Diagne (Aibd) devra être opérationnel. L’assurance a été donnée par son directeur général, Abdoulaye Mbodji, dans un entretien accordé au quotidien national ‘’Le Soleil’’ en date du 3 février.
Initié et Lancé en décembre 2007 par Abdoulaye Wade, président de la République d’alors, pour un coût global de 229,585 milliards de francs CFA sur une période de 33 mois. L’aéroport international Blaise Diagne (Aibd) devra coûter aux contribuables sénégalais une bagatelle de 301,740 milliards de francs CFA aux termes des grands travaux prévu en décembre 2014, et les tous premiers vols en 2015, après une certification au bout des 6 mois de teste.
C’est ce qu’a déclaré Abdoulaye Mbodji, directeur général de l’Aibd dans un entretien paru dans le quotidien national ‘’Le Soleil’’ en date du 3 février.
Dans ce document le Dg se veut rassurant: «La construction de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) a atteint un niveau d’exécution de 60%, début février 2014, et les travaux gros œuvre prendront fin en décembre prochain», a-t-il déclaré. Sans oublier de préciser qu’«en février 2013, l’avancement physique des travaux était estimé à 33%, aujourd’hui, nous en sommes à 60% (…). Nous pensons pouvoir finir le gros du travail en décembre 2014».
Toujours, selon lui: «Un contentieux a opposé le constructeur saoudien, qui réclamait le versement d’environ 66 milliards de francs CFA, à la direction de l’aéroport, laquelle à son tour lui infligea des pénalités de retard d’un montant de 15 milliards de FCFA». Cette situation peu orthodoxe a permis, après arbitrage, aux deux parties de suspendre chacune de son côté sa requête. «C’est ainsi, qu’avec le ministre de l’Economie et des Finances de l’époque, Amadou Kane, et le ministre des Transports et des Infrastructures, Thierno Alassane Sall, nous sommes allés rencontrer les bailleurs de fonds pour les convaincre de recommencer les opérations de décaissement afin que nous puissions terminer le chantier», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, M. Mbodji a indiqué que: «dans le package de Saudi Binladin Group, il y avait des infrastructures que le Sénégal devait faire, notamment les bâtiments administratifs où toutes les sociétés de la plateforme de l’aéroport de Dakar devront déménager». Pour ce qui engage la partie sénégalaise, il déclare: «Nous venons de lancer les appels d’offres pour leur construction. Sans oublier le bâtiment de l’exploitant FRAPORT (Frankfurt Airport, une entreprise allemande de gestion d’aéroports) dont la construction lui revient».