Le procès de l’ancien président tchadien mobilise les forces et les ressources. On ne veut rien laisser au hasard. Dernière action en date, un rapprochement souhaité entre les Chambres africaines et les populations aussi bien sénégalaises que tchadiennes. Dans le cadre de son plan d’action, le Consortium de sensibilisation sur le procès de Habré entend renforcer le travail de la cellule de communication qui verra le jour au Sénégal, au Tchad et au niveau international.
A l’issue d’un atelier de 3 jours qui a pris fin le vendredi, le Consortium a produit une note dans laquelle elle étale les objectifs de la rencontre. Elle vise d’abord à répondre aux besoins et aux demandes des victimes et de leurs familles, ainsi que de la société civile, tant au Tchad qu’au Sénégal. Ensuite, de renforcer entre autres l’intérêt du grand public sur les activités des Chambres africaines extraordinaires, au Sénégal, au Tchad, en Afrique et dans le monde, à travers les médias, les professionnels de la justice et du droit, les universitaires etc.
Cette rencontre marque une collaboration entre les Chambres africaines extraordinaires et le Consortium de sensibilisation. Elle devrait contribuer à renforcer la communication sur l’affaire Habré. Ont pris part à cet atelier le Consortium à travers ses membres, MAGI Communication Tchad, les membres de la Cellule de communication, RCN Justice & Démocratie (Europe), le pool judiciaire tchadien dans le cadre de la coopération judiciaire et les représentants des Chambres africaines extraordinaires.