Pour célébrer la presse et collecter de l’argent pour les pensionnaires du Camps pénal de Liberté ainsi que pour des orphelins et enfants malades, le chanteur Salam Diallo a choisi le grand-théâtre pour y organiser une grande soirée vendredi soir. Du spectacle, il y en a eu. Mais aussi assez de billets de banque pour le social.
Du spectacle, il y en avait vendredi soir au grand-théâtre. C’était à l’occasion de la soirée d’anniversaire de l’artiste Salam Diallo. La soirée a commencé par une revue de presse réalisée par la radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS). Le press-book de Salam était présenté au public. Des premiers articles écrits sur lui aux derniers parus, tous ont été revisités. Un élément-témoignages a suivi avant que les choses sérieuses ne commencent. Levée de rideaux.
L’orchestre est en plein dans le jeu. Une voix s’élève. Celle de Salam. Mais l’auteur de Goana n’est pas sur scène. Des cris hystériques à l’arrière de la salle indiquent l’arrivée de l’artiste. Il est entré par l’une des portes arrière de la grande salle du Grand-théâtre. Abdou Salam Diallo, de son vrai nom, traverse la salle et rejoint le plateau habillé tel un prince anglais. Majestueusement vêtu d’un ensemble smoking en velours de couleur bleue, il est arrivé un peu après 23h. Commençait ainsi un show prometteur avec une belle chorégraphie avec ses danseurs. Coumba Gawlo a ouvert le deuxième tableau avec sa belle voix. Elle est même arrivée à faire pleurer certains. Suivra un parterre de duettistes dont Viviane, Ndèye Guèye, Waly et Thione Ballago Seck, Ismaël Lô, Titi ainsi que Abou Thioubalo.
Le pari était osé mais pas impossible. Salam Diallo l’a compris et a presque réussi le sien. Car même si la grande salle du Grand-théâtre n’a pas été pleine comme un œuf, le lead vocal du Nokoss band a réussi à collecter beaucoup d’argent pour ses actions sociales. En effet, Salam a mis dans une urne tout l’argent que ses ‘’géér’’ lui ont remis sur la scène. Et c’est un joli pactole. Encore que des artistes comme Titi, Coumba Gawlo Seck et Viviane Chédid ont redonné à Salam Diallo eux aussi l’argent collecté sur scène. A ceci, s’est ajoutée une contribution des jet-setteuses Oumou Provoc et Collé Faye. Ce, au grand plaisir des prisonniers du Camp pénal de Liberté 6, des enfants de la pouponnière de Kaolack et ceux du centre hospitalier Albert Royer.