Le Franco-sénégalais Pape Diouf a confirmé lundi sa candidature à la mairie de Marseille (France), annonce le quotidien français Libération, sur son site Internet visité à l'APS.
"Fin du suspense. Pape Diouf, ex-président de l'Olympique de Marseille doté d'une cote confortable, a confirmé ce soir qu'il sera candidat à la mairie de Marseille, à la tête d'une liste de rassemblement", lit-on sur "liberation.fr", qui reprend une information de son confrère La Provence.
"Il (Pape Diouf) ira de son côté, en tête de liste, avec dans son sillage des écologistes, des centristes, et des personnalités de la société civile", précise la même source.
Elle signale que le Parti socialiste (PS) a "en vain" essayé de l'entraîner avec lui. "François Hollande, que Diouf avait soutenu à la présidentielle, avait même essayé de le convaincre. En vain."
"Oui, je suis candidat à la mairie de Marseille. Non pas sur les bases d’une ambition personnelle. Mais simplement sur une démarche citoyenne", rapporte La Provence sur son site Internet, en citant l’intéressé.
"Il me semble aujourd’hui que Marseille a besoin d’une nouvelle donne, d'une rupture. […] Ce qui a également motivé ce choix, c’est la confiance que beaucoup de gens autour de moi me faisaient […] Je pourrais, autour de moi, constituer un large rassemblement qui ne tienne pas compte de données idéologique et politique", a ajouté Pape Diouf.
Il a été président de l’Olympique de Marseille (Ligue 1 française), de 2005 à 2009. Le président français, François Hollande, l'a élevé au rang de Chevalier de la Légion d'honneur de France, en octobre dernier.
Cet ancien journaliste sportif est né au Tchad en 1951. Il a été agent de joueurs, avant d’assurer la présidence de l’OM.
La Provence rappelle que sous sa présidence, l'OM a terminé 5e en 2005-2006, puis 2e en 2006-2007, 3e en 2007-2008, et 2e en 2008-2009.
Ce club a aussi accédé deux fois d'affilée, sous sa direction, à la finale de la Coupe de France, face au Paris Saint-Germain en 2006, puis devant Sochaux en 2007.
Pape Diouf est depuis 2010 aux côtés de Jean-Pierre Foucault, actionnaire de l’European Communication School et de l’Institut européen de journalisme, à Marseille.