Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a réclamé mercredi la libération des fonctionnaires de l’ONU et des membres du personnel associé de cette organisation, qui vivent en détention dans plusieurs pays.
Trente-trois fonctionnaires et membres du personnel associé de l’ONU étaient détenus par les autorités nationales de 15 pays, a-t-il rappelé à l’occasion de la célébration, ce mercredi, de la Journée de solidarité avec les membres du personnel détenus ou portés disparus.
Un fonctionnaire de l’ONU est porté disparu, et deux sous-traitants de cette organisation sont encore aux mains de leurs ravisseurs, signale Ban Ki-moon dans une déclaration transmise à l’APS par le Centre d’information des Nations unies (CINU) de Dakar.
"Je demande aux Etats membres [de l’Organisation des Nations unies] concernés de respecter le statut, les privilèges et les immunités de l’ONU et de remettre immédiatement en liberté tous les fonctionnaires de l’Organisation et les membres du personnel associé qu’ils détiennent illégalement", a écrit M. Ban.
De même a-t-il exhorté "les acteurs non étatiques qui séquestrent des fonctionnaires à les relâcher immédiatement".
"Je prie également les autorités nationales concernées de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour prévenir la prise en otage de fonctionnaires de l’ONU et faciliter la libération de ceux qui sont détenus", a insisté le secrétaire général de l’ONU. "La sécurité des fonctionnaires et du personnel associé de l’Organisation devrait être une priorité pour toutes les parties intéressées."
Ban Ki-moon estime que "les enlèvements de fonctionnaires de l’ONU sont de plus en plus souvent le fait d’acteurs sans scrupules, qui cherchent à obtenir des rançons, à faire passer un message politique ou à entraver l’action de l’Organisation".
Au cours des deux premiers mois de l’année 2015, des fonctionnaires de l’ONU ont été enlevés à Gardez (Afghanistan) et à Bangui (République centrafricaine), a-t-il rappelé, précisant qu'ils sont encore en détention.
"En cette journée de solidarité, nous devons réclamer justice avec encore plus de force et nous montrer encore plus déterminés à protéger le personnel et les Casques bleus de l’ONU, ainsi que nos collègues des organisations non gouvernementales et des médias", a-t-il poursuivi.