La signature de deux conventions de financement entre l’Association nationale des professionnels de la viande et du bétail du Sénégal (Anprovbs), d’une part, et le Crédit mutuel du Sénégal (Cms) et le Fonds d’appui à la stabulation (Fonstab), d’autre part, mettra à la disposition des acteurs deux lignes de crédit.
Deux conventions ont été signées, hier à Dakar, pour un meilleur devenir du secteur de l’élevage. La cérémonie s’est tenue dans les locaux du ministère de l’Elevage et des Productions animales en présence du ministre, Aminata Mbengue Ndiaye. La première signature s’est faite entre le Crédit mutuel du Sénégal (Cms) et l’Association nationale des professionnels de la viande et du bétail du Sénégal (Anprovbs). Grâce à cette convention cadre, le Cms a mis à la disposition de l’Anprovbs une ligne de crédit d’un milliard de FCfa sous forme de crédit revolving. Selon le ministre Aminata Mbengue Ndiaye, les professionnels de la viande et du bétail doivent apporter la somme de 200 millions de FCfa pour pouvoir bénéficier de ce financement qui sera remboursé au taux mensuel de 1,5%.
L’autre convention est une ligne de crédit accordée aux acteurs de l’élevage par le Fonds d’appui à la stabulation (Fonstab). Ce financement va permettre aux acteurs de l’élevage de contracter des crédits pour la construction et d’autres pour le fonds de roulement. Ils pourront les rembourser aux taux annuels de 8 et 10%, selon que le crédit est sur le moyen ou le long terme. De l’avis du ministre de l’Elevage et des Productions animales, ce sont des taux de remboursement relativement faibles. Le président de l’Anprovbs, Doudou Fall, estime que cette convention est une réponse pertinente à la demande du secteur. Il estime que c’est la concrétisation d’une volonté évidente de soutenir les professionnels à travers un programme d’intensification de l’élevage durant la période de soudure, l’installation de kiosques à viande modernes, la mise en place d’un système adapté pour le transport de la viande et du bétail et un appui financier aux acteurs dans leurs activités professionnelles. Le secteur de l’élevage représente un chiffre d’affaires de plus de 600 milliards de FCfa, a-t-il rappelé. Par ailleurs, le Mme Aminata Mbengue Ndiaye est revenue sur les initiatives visant à moderniser le secteur de l’élevage. Il s’agit, entre autres, de la police d’assurance, la construction de quatre fora par l’Uemoa dans des points stratégiques mais aussi du projet de construction d’un abattoir moderne d’un coût de plus de 22 milliards de FCfa, par l’Inde.