Prévues le 29 juin prochain, les élections locales sont un enjeu important pour différentes formations politiques. C’est fort de ce constat que Landing Savané et ses camarades de And Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj/Pads) veulent faire peau neuve pour tirer leur épingle du jeu à ces joutes.
Dans une déclaration de son Secrétariat exécutif (SE) parvenue hier à EnQuête, ils annoncent leur volonté de relancer les activités de Aj jusqu’ici engagé dans un combat de légalité avec l’autre fraction dirigée par Mamadou Diop Decroix. ‘’Le SE a décidé de faire de 2014 l’année de la relance et de la massification du parti et il encourage le Secrétaire général à poursuivre les tournées initiées, en étroite coordination avec l’ensemble des cadres du parti’’, lit-on dans la note.
Egalement, ‘’le SE considère qu’il est indispensable de relancer les activités des organisations affiliées (MNF, MNJ, MEEAJ et REAJ) pour atteindre les objectifs que le parti s’est fixés’’. A cet effet, il annonce ‘’un plan de travail déjà établi en ce sens’’.
Le SE de Aj/Pads s’est également penché sur la traque des biens mal acquis initiée par le régime depuis l'arrivée du Président Sall au pouvoir en mars 2012. Tout en soutenant cette politique, And Jëf/Pads estime qu’«elle représente une rupture significative avec les régimes antérieurs en ce sens qu’elle oblige, désormais, tous les responsables à gérer correctement les biens publics qui leur sont confiés pour échapper à des poursuites éventuelles.»
Non sans réaffirmer leur soutien au Président Macky Sall et à son Premier ministre Aminata Touré qui «doivent, à tout prix, promouvoir les politiques d’emplois et de croissance qui peuvent redonner confiance aux populations et permettre à notre pays de continuer à jouer un rôle de premier plan en Afrique’’.
Sur un autre registre, Aj/Pads, tout en se félicitant de ‘’l’amélioration de la situation sécuritaire dans la partie sud du pays’’, encourage «le gouvernement à poursuivre ses efforts pour le retour à une paix réelle et durable dans la région’’. Néanmoins, Savané et compagnons appellent ‘’les autorités chargées du maintien de la sécurité et les forces armées à tirer les leçons des incidents graves survenus à Oulampane pour en prévenir le retour’’.