Dans le cadre du projet ‘’Le village de demain’’, l’association SOS Village d’Enfants a tenu un point de presse à son siège sis à la Sicap Baobab. A cette occasion, SOS Village d’Enfants a passé en revue le programme de ses différentes activités à Dakar et à l’intérieur du Sénégal.
SOS Village d’Enfants compte organiser une kermesse, le samedi 1er février 2014 sur le site de son siège, à la Sicap Baobab. L’annonce a été faite hier au cours d’une conférence de presse animée par Mme Annette Mbaye D’Erneville, en sa qualité de membre de la commission restreinte du conseil d’administration de SOS Village d’Enfants-Sénégal. D’autres membres étaient présents.
Il s’agit de l’architecte Mme Andrée Diop Depret, présidente de la commission d’information et de contrôle, Cheikh Oumar Touré, le Professeur Amadou Wague de l’UCAD et l’inspectrice de l’enseignement à la retraite, Mme Oulimata Dia. ’’Nous sommes beaucoup plus nombreux que ça.
On a juste demandé à ceux qui s’intéressent à l’information d’être présents pour ce point de presse’’, a déclaré ‘’Tata’’ Annette Mbaye D’Erneville. Ensuite une visite guidée a été conduite par Mme Andrée Diop Dupret.
Avec ses quatorze maisons, le village compte une dizaine de maisons familiales, avec une maman de dix enfants au minimum. Souvent aidée par une tante, la mère de famille a un programme bien ficelé pour l’éducation et l’épanouissement de ses enfants, âgés de 11 mois à 15 ans. Les enfants, faut-il le rappeler, sont pour la plupart des orphelins ou des non-orphelins qui furent en situation de perdre leur tutelle parentale.
‘’Le village s’est très tôt doté de l’une des premières écoles maternelles ouvertes au Sénégal. Cette école maternelle est la référence conceptuelle de la Case des tout-petits’’, affirme la présidente de la commission d’information et de contrôle de SOS Village d’Enfants. L’école élémentaire et le centre de création initient les enfants aux travaux manuels. C’est un village vivant dans une ambiance saine.
Mais cela n’est pas sans quelques difficultés. La prise en charge des deux centres de santé que compte chacun des cinq villages et le personnel administratif, sur toute l’étendue du territoire national, nécessite beaucoup l’argent. Car, il faut maintenir ce cadre de vie bénéfique aux enfants.
Ainsi, Mme Annette Mbaye D’Ernerville et tous les membres de SOS Village d’Enfants font appel à la solidarité agissante de leurs concitoyens sénégalais, en parrainant un enfant à hauteur de 5 000 F le mois. Les bonnes volontés sont attendues, à l’instar du parrain Didier Awadi, élevé au rang d’ambassadeur de SOS Village d’Enfants-Sénégal.
