Pour s’opposer aux ‘’dérives du pouvoir’’, l’opposition regroupée dans la coalition Booloo Taxawu Askan wi (BTA) renoue avec une vieille méthode. Celle qui consiste à aller dénoncer ces dérives auprès des chancelleries occidentales.
Et la première sortie du Pds et de ses alliés a été réservée, hier, à l'ambassade des Etats-Unis. Une délégation de BTA a en effet Lewis Lukens à qui il a fait part de ses ‘inquiétudes’’ face aux ‘’menaces sur la paix et la tranquillité du pays suite à l'arbitraire’’.
Dans un communiqué rendu public, BTA a aussi dénoncé ‘’la violation du Protocole additionnel de la CEDEAO (…) qui stipule clairement que l'on ne peut modifier unilatéralement les règles du jeu électoral à 6 (six) mois d'une élection’’. Une allusion au report des élections locales fixées au 29 juin prochain après avoir arrêtées en mars 2014.
L’opposition n'a pas manqué de fustiger les mesures d’’’interdictions répétées et injustifiées des marches’’ initiées récemment par le PDS de Dagana et le CUSEMS. L’autre ‘’dérive’’ relevée par la coalition d'opposition, c’est la mise en place de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI). Un ‘’tribunal d'exception’’ qui ‘’viole la règle fondamentale de droit en inversant la charge de la preuve’’.
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