Autosuffisance en riz : un projet de l’USAID annonce ses objectifs #aDakar

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Autosuffisance en riz : un projet de l’USAID annonce ses objectifs

Publié le mercredi 25 mars 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

Le Projet croissance économique (PCE) de l'USAID ambitionne de contribuer à hauteur de 30 pour cent aux 952.000 tonnes de riz paddy que le Sénégal doit produire pour atteindre autosuffisance dans ce domaine, a-t-on mardi de son manager senior, El Hadj Abdou Guèye.

M. Guèye intervenait au cours d'un atelier-bilan de la chaîne de valeur riz à Ndiaye, dans le département de Dagana (nord), une rencontre lors de laquelle il a annoncé le renouvellement du projet pour une durée de quatre ans.

Dans les régions de Matam et Saint-Louis, le PCE s'est signalé par "ses bons résultats" dans l'encadrement des producteurs, a ajouté M. Guèye.

Selon lui, grâce à ce programme, plus d'une trentaine de superviseurs et animateurs ont été amenés à travailler auprès de producteurs disséminés dans les deux régions cibles, pour les aider à une meilleure maîtrise des pratiques culturales.

Le PCE est également intervenu dans le domaine de la commercialisation en conférant un label au riz local, a indiqué M. Guèye, selon qui environ 13,5 milliards ont été investis par le projet en termes de crédits, d'équipement et d'accompagnement de la filière au cours de l'exercice passé.

Au total, cinq départements, 26 communes rurales et 150 localités ont bénéficié du PCE qui a touché 46.000 bénéficiaires et fait des progrès dans la promotion de variétés aromatiques pour répondre aux exigences des consommateurs, a-t-il fait valoir.

Le PCE, signale-t-on, a par ailleurs fourni aux producteurs organisés en réseaux de la chaîne de valeur riz, divers équipements, dont 45 "Laptops", 40 "Notebooks" solaires, 104 doseurs d'humidité, 47 mini-décortiqueuses, 4850 palettes, 40 bascules, 50 balances et 55 sondes.

"Pour la seconde phase, il s'agira surtout de consolider les acquis", dit M. Guèye, se félicitant des formations inculquées aux producteurs qui ont bénéficié d'une chaîne de triage en semence d'une capacité de 2,5 t à l'heure.