Hamdy Sène, directeur de l'Ecole nationale de formation hôtelière et touristique (ENFHT) Cheikh Amala Sy de Dakar, a préconisé, mardi, une harmonisation des programmes enseignés dans les établissements de formation touristique, par le biais d'une homologation des nouvelles matières.
"Aujourd'hui, nous savons que dans le monde, de nouvelles matières sont enseignées dans le secteur du tourisme et nous sommes en train de les introduire (…), mais il faudrait que cela soit homologué, harmonisé et mis dans le dispositif et utilisé par l'ensemble des établissements de formation hôtelière", a-t-il déclaré.
Hamdy Sène intervenait au cours de la cérémonie de remise d'équipements informatiques offert par l'Agence de l'informatique de l'Etat (ADIE), en présence de son directeur, Cheikh Bakhoum, et du directeur de cabinet du ministère du Tourisme et des Transports aériens.
Selon M. Sène, la dotation de l'ADIE est "extrêmement importante pour la formation des étudiants, car aujourd'hui, les outils de gestion du secteur du tourisme sont en évolution permanente et très rapide et l'informatique joue un rôle important".
L'Ecole nationale de formation hôtelière et touristique (ENFHT) Cheikh Amala Sy compte se repositionner pour la relance du tourisme au Sénégal à travers la formation, a indiqué son directeur.
"La problématique de la formation, nous en sommes très conscients et nous sommes en train de mettre les bases qui nous permettent de doter le secteur de ressources humaines capables de porter le développement du tourisme", a dit Hamdy Sène.
La question du personnel enseignant constitue un "grand problème", puisque "nous n'avons pas l'ensemble des techniciens qu'il faut (…)", a-t-il par ailleurs souligné.
"C'est la raison pour laquelle, nous avons saisi l'Ecole normale supérieure d'enseignement professionnel pour qu'on puisse ouvrir une filière de formation pédagogique des enseignants dans le domaine du tourisme", a-t-il poursuivi.
Insistant sur l'importance de la formation, il a cité l'exemple de la Tunisie ou du Maroc, des destinations touristiques qui comptent "plus d'une vingtaine d'établissements publics de formation hôtelière et touristique, alors qu'au Sénégal, il n'en existe qu'un seul".