La société Schneider Electric, spécialiste mondial de la gestion électrique, a révélé, dans une enquête réalisée sur la contrefaçon de matériels électriques que cette pratique représente entre 40% et 80% du marché.
Selon un communiqué reçu à l’APS, l’enquête a porté sur onze pays africains (Cameroun, Congo, République Démocratique du Congo, Ghana, Guinée, Côte d’Ivoire, Kenya, Nigéria, Tanzanie et Ouganda).
Elle a concerné plus de 500 officiels et professionnels de haut niveau qui ont été interviewés par 37 enquêteurs africains. Ce qui, selon la même source, a permis d’obtenir au total, plus de 8.185 réponses analysées.
Pour la première fois, note le texte, en citant Tracy Garner, responsable anti-contrefaçon globale, avec cette étude, toutes les parties prenantes du secteur de l’électricité pourront bénéficier d’une solide photographie de la réalité pour avance.
La première conclusion de ces résultats, souligne la même source, est que la contrefaçon des biens électriques les plus courants est largement répandue en Afrique, représentant entre 40% et 80% du marché. Elle relève que les câbles, les disjoncteurs, les prises, les interrupteurs et les rallonges sont les cinq produits les plus contrefaits.
De même, souligne le communiqué, la Chine reste la principale source des contrefaçons entrant sur le continent, avec 75% des réponses, suivie des autres pays asiatiques.
Le texte signale que les contrefaçons fabriquées localement sont principalement issues de Tanzanie, du Nigeria et de la Côte d’Ivoire.