Dakar abrite depuis hier, jeudi 30 janvier, un atelier régional de partage et d’apprentissage sur « L’évaluation au service de l’apprentissage. Cap sur la transformation : leçons de l’expérience». Lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre organisée par la Banque africaine de développement (Bad), le Secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances a estimé à plus de 920 milliards de francs CFA l’intervention de cette dernière au Sénégal à plus de 920 milliards de francs CFA.
Cette rencontre de deux jours ouverte hier, jeudi 30 janvier, à Dakar et dont la clôture est prévue aujourd’hui, est la troisième du genre organisée par le Département de l’évaluation des opérations de la Banque africaine de développement (Bad), après celles tenues à Pretoria (Afrique du Sud) et à Rabat (Maroc).
Présidant la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Ngounda Fall Kane, a salué la «qualité et l’importance des relations qu’entretient le Sénégal avec la Bad». Qualifiant les interventions de cette institution panafricaine «d’une grande importance pour le Sénégal», Ngounda Fall Kane a indiqué que la Bad, avec une enveloppe d’investissement de plus de 920 milliards de francs CFA entre 1972 à nos jours au Sénégal, « n’est pas uniquement un bailleur mais un partenaire pour le Sénégal».
Soulignant la présence de cette institution panafricaine dans tous les domaines qui intéressent aujourd’hui le développement du Sénégal en particulier et l’Afrique en général notamment la réalisation du corridor Dakar-Bamako, de l’axe Dakar-Conakry et le projet de construction du pont sur la Transgambienne. Le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances révèle que la Bad a basé sa stratégie d’assistance au Sénégal pour la période 2010-2015 autour de deux objectifs. Il s’agit notamment de «l’intégration nationale et régionale avec un accent sur les infrastructures structurantes, l’amélioration du climat des affaires et le cadre d’appui à la diversification économique».
De son côté, le vice-président de la Bad, Mtuchi Ncube, déclinant l’ambition de la Bad de «réaliser une croissance inclusive ou toutes les couches de la population africaine sont prises en compte», a précisé que tous les projets de la Banque africaine de développement “travaillent à la réduction des inégalités et à améliorer la résilience des peuples africains face aux changements climatiques mais aussi à faire des pays enclavés, des pays interconnectés». Sous ce rapport, soulignant que «la croissance ne suffit pas mais elle doit inclure tout le monde», il a plaidé la promotion de l’inclusion en Afrique.
Plusieurs experts et gestionnaires de projets et des officiels de la Banque, des autorités nationales de haut niveau et décideurs politiques provenant des pays de la sous-région, ainsi que des représentants de partenaires techniques et financiers ont pris part à l’ouverture de cette rencontre. Ainsi, ces derniers, au cours de ces deux jours d’échanges se pencheront-ils sur les thèmes suivants : Défis et opportunités de développement dans les Etats fragiles, Hydraulique urbaine et rurale, Infrastructures et intégration régionale au service du développement et Développement du secteur privé.