Prévu hier, le procès en appel dans la procédure pour dénonciation calomnieuse opposant l'ancien commissaire central, Harona Sy à l'ex-président de la Raddho, Alioune Tine et le directeur de Amnesty international Sénégal, Seyni Gassama a été renvoyé au 26 février. La demande a été exprimée par les différentes parties au procès. Le dossier a atterri à la barre de la Cour d'appel parce que le parquet avait fait appel et non le plaignant.
Même si ce dernier n'avait pas obtenu gain de cause. En fait, à l'issue du procès de première instance, le tribunal correctionnel de Dakar avait ordonné le sursis à statuer car le dossier est pendant au cabinet du juge d'instruction. Le policier a traîné en justice Seydi Gassama et Alioune Tine parce qu'il les accuse de l'avoir calomnié et fait recaler pour une mission au Darfour.
Une décision intervenue à la suite d'une dénonciation faite auprès des Nations Unies par les droits de ''l'hommistes''. Qui accusaient, l'ex-commissaire central d'être à l'origine de la répression des violences électorales de 2012, et surtout de la mort de l'étudiant Mamadou Diop, tué à la place de l'Obélisque. Le plaignant estime son préjudice à deux milliards de francs Cfa.