Le Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) s’est penché, hier, sur le recrutement d’enseignants et la signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement.
Face à la presse hier, le Syndicat unique des enseignants démocratiques du Sénégal (Sudes) a invité les autorités gouvernementales à respecter leurs engagements. Il s’agit, entre autres, de la signature du protocole d’accord gouvernement/syndicats d’enseignants et du recrutement d’enseignants en nombre suffisant pour résorber le gap. Selon le secrétaire général du Sudes, Amadou Diaouné, la question de la validation au 2/3 des années de vacation et de volontariat pour les enseignants reclassés dans la Fonction publique ne doit pas constituer le point d’achoppement.
Le Sudes s’est aussi prononcé sur le déficit d’enseignants noté dans plusieurs régions du pays. Sur ce point, il déplore et condamne énergiquement la politique de pilotage à vue, les conséquences désastreuses aussi bien pour les élèves que les enseignants. A cela s’ajoute les lenteurs administratives qui créent des frustrations et indignations chez les enseignants. A en croire le secrétaire général du Sudes, beaucoup d’enseignants sont pénalisés dans la compétition pour avancer, faute de bulletins de notes administratives dans leurs dossiers. Dans l’élémentaire et le moyen, des milliers d’enseignants attendent impatiemment leurs arrêtés et actes de reclassement depuis des années. Alors que les résultats des commissions d’avancement et de reclassement ont un impact significatif (financier et administratif) sur la carrière de l’enseignant. Dans le souci de préserver l’école sénégalaise de toute perturbation, le Sudes demande au gouvernement de prendre au sérieux et de manière urgente la revendication des syndicats d’enseignants.
