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Un officiel prône un engagement éco-citoyen contre le changement climatique
Publié le lundi 23 mars 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




La lutte contre les effets du changement climatique et la dégradation des forêts nécessite un engagement citoyen et un changement de comportement, a souligné Souleymane Diallo, directeur de cabinet au ministère de l'Environnement et du Développement durable.

"Dans l'évolution de son approche, le service forestier a tour à tour privilégié la participation, l'implication puis la responsabilisation des acteurs. Mais il s'agit aujourd'hui, face au changement climatique, de privilégier l'engagement citoyen", a-t-il soutenu, samedi, à Fimela, dans la région de Fatick (ouest).

Le directeur de cabinet du ministre de l'Environnement et du Développement durable intervenait au cours de la Journée mondiale des forêts dont il présidait la cérémonie officielle sur le thème "Forêts, arbres, changement climatique".

Ce thème générique a été adapté par le Sénégal à travers un forum portant sur "le rôle des forêts et des arbres dans la restauration des sols dégradés".

"Il est possible de récupérer des terres salées avec des techniques mécaniques certes coûteuses, mais qui font des résultats. Cependant, d'autres sont beaucoup moins coûteuses et qui pourraient plus facilement être mis en échelle", a indiqué Souleymane Diallo.

Mais "ces techniques ne peuvent pas être durables, s'il n'y a pas un changement de comportement. Il faut un comportement éco-citoyen. Il faut que les modes de production changent, qu'ils soient plus responsables en respectant l'environnement ainsi que les modes de consommation", a plaidé M. Diallo.

De même, "il faut que nos rapports avec l'environnement changent, car nous ne devons pas dépendre de l'environnement pour vivre directement et y extraire des ressources naturelles, mais nous devons être des partenaires", a-t-il indiqué.

"Tout cela ne peut se faire qu'avec la synergie de toutes les forces, car il y a une multitude d'intervenants. Cela favoriserait au moins la surveillance participative car le service des Eaux-et-Forêts ne pas tout assurer seul", a dit le directeur de cabinet du ministre de l'Environnement et du Développement durable.

Il a insisté sur la nécessité de restaurer les terres salées, notant que les dernières études montrent que le Sénégal compte 36% de terres salées, ce qui peut constituer un frein à la sécurité alimentaire, si ces surfaces ne sont pas récupérées.

Dans cette perspective, a annoncé Souleymane Diallo, la prochaine campagne de reboisement "va miser davantage sur les plantation d'eucalyptus", une espèce adaptée à ces terres salées.

Selon lui, la lutte contre la déforestation tient au fait que le Sénégal perd annuellement "des milliers d'hectares de forêts du fait essentiellement des feux de brousse, des défrichements en zones classées, de l'exploitation clandestine, de l'extension des zones minières et des zones d’habitation".

A ces facteurs anthropiques, s'ajoutent les conséquences du "changement climatique qui se manifeste par des situations météorologiques extrêmes, la hausse de la température, l'érosion côtière, la salinisation des terres", a-t-il ajouté.
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