Le Pôle des partis politiques indépendants, non alignés et non coalisés, partie prenante de la révision du code électoral consécutive à l’adoption du Code général des collectivités locales, a tenu à affirmer toute la confiance qu’il porte à la commission technique forte de 50 membres (G 50), chargée de dépoussiérer le code électoral. Dans un communiqué en date d’hier, mardi, le pôle en question qui a envoyé 10 représentants au sein de ladite commission salue par ailleurs la justesse de cette révision en relation avec l’Acte II de la décentralisation.
En mesurant la portée de la réforme initiée par le Gouvernement du Sénégal, note ainsi le texte, le Pôle s’est félicité de la mise en place de la Commission technique chargée de la revue du Code électoral (Ctrce). Qui plus est, le Pôle qui regroupe plus de soixante (60) partis politiques légalement constitués s’est dit persuadé que la commission accomplira « un travail d’intérêt national et d’essence hautement patriotique ».
Toute chose qui contribuera assurément, au renforcement du système électoral du Sénégal et à la consolidation de ses acquis démocratiques. Dans le même registre, le Pôle des partis non alignés a salué le choix porté sur la Commission électorale nationale autonome (Cena) pour présider les travaux de la commission technique.
Dans son communiqué, le pôle en question a tenu toutefois à relever certains gaps qui pourraient influer sur le déroulement normal du processus. Ainsi en est-il du retard enregistré dans le délai de remise du document de référence contenant les propositions du ministère de l’intérieur relatives aux impacts de l’Acte 3 de la décentralisation sur le code électoral. Un retard d’une semaine qui, selon le communiqué, « ne manquera pas d’avoir des incidences certaines sur le calendrier initial ».
Dans la même optique, le Pôle des partis indépendants, non alignés et non coalisés a tenu à attirer l’attention « sur le retour de l’utilisation abusive de certificat de résidence liée au phénomène des transferts d’électeurs ». Un fait qui est contraire, en vérité, à l’obligation de rattacher l’électeur à son domicile.