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Les rangs s’éclaircissent dans la lutte avec frappe
Publié le mardi 28 janvier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Les rangs de la lutte avec frappe s’éclaircissent et se dégarnissent au fur et à mesure que la saison avance avec la dernière annonce du Comité national de gestion (CNG) de ne pas accorder de licence au promoteur Luc Nicolaï, en cas de condamnation pénale.

Le promoteur natif de Mbour, condamné à cinq ans de prison dont deux ans ferme pour des faits ‘’de détention de drogue, d’association de malfaiteurs et de tentative d’extorsion de fonds’’, tombe sous le coup de la jurisprudence mise en place par l’instance dirigeante de la lutte, comme l’a dit aux médiats, son responsable de la communication, Thierno Kâ.

S’il n’est pas apparu au devant de la scène depuis un peu plus d’un an, Luc Nicolaï demeure l’un des promoteurs les plus présents dans la lutte avec frappe. D’où ses relations poussées avec certains lutteurs dont il est l’un des rares à organiser des combats.

La probable mise hors jeu de Nicolaï s’accompagne d’un retrait progressif de Gaston Mbengue qui semble avoir signé un long bail avec le football avec son élection dans le Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

D’ailleurs, le promoteur sera le chef de la délégation de la FSF qui s’est déplacée en Allemagne pour l’exposition de la collection ‘’coupe du monde-CAN 2015’’ de l’équipementier des Lions.

Il reste encore Aziz Ndiaye, comme promoteur des grandes affiches de lutte. Mais le jeune homme d’affaires risque de se sentir bien seul au vu de la croissance exponentielle de ces jeunes voulant se faire une place au soleil, grâce à la lutte avec frappe.

Le retrait progressif mais visible des sociétés de téléphonie, principaux sponsors de cette discipline de chez nous, fait partie de ces coups de semonce qui font craindre un avenir incertain pour cette discipline la plus médiatisée au Sénégal.

La presse se pose d’ailleurs la question de savoir si des affiches de mastodonte annoncées en grandes pompes ne seront pas annulées.

L’autre grosse hypothèque qui s’annonce pour la lutte est la très prochaine fermeture du stade Demba Diop pour réhabilitation.

Demandée de tous ses vœux par le monde sportif, la réhabilitation de cette infrastructure sportive construite pour les besoins des Jeux de l’Amitié de 1963, ne peut plus attendre.

Et si on sait que cette infrastructure est le principal réceptacle des combats de lutte, on peut se poser la question de savoir quelle alternative auront les promoteurs pour leurs combats, même si le ministre des Sports et de la Vie associative Mbagnick Ndiaye n’exclut pas de leur ouvrir Léopold Sédar Senghor.

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