Le Comité intersectoriel de lutte contre le travail des enfants, tombé en léthargie depuis sa mise en place en 2005, a été relancé, lundi à Kaolack (centre), en vue d'accompagner la mise en oeuvre des nouveaux axes définis dans le plan-cadre élaboré en novembre 2012.
Réunis lors d'un atelier de redynamisation, les membres du comité régional intersectoriel de lutte contre le travail des enfants ont été en effet imprégnés de la volonté affichée par la nouvelle coordination de créer les conditions juridiques et institutionnelles pouvant faciliter l’éradication du phénomène avant 2016.
"Nous sommes à Kaolack pour partager les axes du nouveau plan-cadre de lutte contre le travail des enfants, élaborés le 12 novembre 2012 par le ministère du Travail, et faisant ressortir les expériences des régions de Dakar, Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack et Thiès", a indiqué le coordonnateur dudit comité Ibra Ndoye.
Selon lui, "c’est donc la reprise du processus depuis 2010 qui a abouti à la nécessité de redynamiser les comités régionaux mis en place en 2005 dans le sillage de la ratification par notre pays des conventions internationales sur le travail et les pires formes de travail des enfants".
"Nous voulons échanger sur les nouveaux enjeux, les nouvelles orientations du plan-cadre qui contient des actions de sensibilisation pour l’appropriation nationale de la lutte pour la prévention et la lutte contre les pires formes de travail des enfants, pour le renforcement du cadre juridique et des mécanismes de coordination", a-t-il poursuivi.
Les membres du comité régional intersectoriel ont notamment souligné l’urgence de combattre la mendicité, le travail domestique précoce, les services, etc., a rappelé M. Ndoye, ajoutant que l’élaboration d’un tel plan-cadre était attendu depuis 2000.
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