Révision de la constitution au Burkina : La jeunesse du Sénégal, du Mali, de la Guinée et d’autres pays d’Afrique invite la population à prendre son destin en main.
Les populations, doivent dès à présent prendre leur destin en main, s’opposer au projet de révision constitutionnelle de Blaise Compaoré, à la tête du pays depuis 27 ans, pour éviter le chaos au Burkina.
A la veille de l’élection présidentielle de 2015, les tractations entre le régime de Blaise Compaoré et l’opposition burkinabè, bat son plein autour de la révision de l’article 37 de la constitution. Le quel article limite à deux le mandat du président. Un seuil qu’atteindra Blaise Compaoré en 2015.
L’atmosphère tendue qui règne dans ce pays à l’heure actuelle, risque d’entrainer le pays dans le précipice si des solutions ne sont vite trouvées.
D’où, le thème de cet énième thé du dimanche, pour aider le Burkina à sortir de cette phase.
« En 27 ans de gouvernance, Blaise n’a plus rien à démontrer » dit péremptoire un boursier.
Et, pour ce faire, l’alternance s’impose aujourd’hui au Burkina, dit il.
Ce changement, c’est le peuple qui doit la mener, seule force selon des boursiers à même de faire fléchir le régime de Blaise.
Le cas du Sénégal à travers le Mouvement du 23 juin (M23) ; qui a joué un rôle majeur pour empêché Me Abdoulaye Wade de faire un 3ème mandat a été cité en exemple.
Pour éviter des lendemains sanglants au Burkina, il est temps, pour bons nombres de boursiers que Blaise, sache quitter le pouvoir à temps, pour éviter comme dit l’autre, de faire le mandat de trop.
Mais, le procédé envisagé par le régime, qu’est le référendum pour modifier l’article 37 n’est pas condamné par tous. Une fois de plus, c’est la responsabilité des citoyens, qui est engagée.
Une population qui, si elle ne veut pas d’une modification du « fameux » article 37 pourra voter en faveur du « NON ».
Le phénomène de bourrage d’urnes et de tripatouillage des élections en vogue en Afrique, font craindre à certains la crédibilité et la transparence de ces référendums.
Blaise taxé de « pion de la France » doit selon bon nombres de boursiers, quitter le pouvoir afin d’éviter à son peuple le chaos. A défaut, les populations doivent s’unir pour contre carrer l’ambition gloutonne de Blaise et cie de s’éterniser au pouvoir. La société civile est donc interpelée.
Après ses débats d’idées sur les situations au Mali, en Centrafrique, le Réseau des Boursiers et Anciens Boursiers de la Fondation Konrad Adenaeur (REBAFKA), a planché dimanche dernier sous les manguiers de la FKA sur la préoccupante situation du Burkina en vue d’éviter à ce peuple des crises et conflits sanglants, pour une Afrique en paix.