Dans la continuité de ses actions de réalisation d’infrastructures, le Projet d’appui à la petite irrigation locale (Papil) va construire, cette année, 150 km de pistes rurales dans les régions de Fatick, Kédougou, Kolda et Tambacounda.
A l’issue de la 10ème réunion de son comité de pilotage qui s’est tenue jeudi passé, le Projet d’appui à la petite irrigation locale (Papil) a décliné les grands chantiers qu’il compte engager pour l’année 2014 et qui s’inscrivent dans la continuité des actions qu’il mène depuis sa mise en place, en 2005. Ainsi, à partir de cette année, le projet a prévu de construire 150 km de pistes rurales dans les régions d’intervention que sont Fatick, Kédougou, Kolda et Tambacounda.
Toujours dans cette même dynamique, le Papil compte réaliser 16 digues anti-sel dans la région de Fatick, près de 42 ouvrages de retenue d’eau dans les régions de Kolda, Tambacounda et Kédougou. Aussi, l’aménagement de 17 périmètres irrigués villageois de 200 ha dans les vallées de Médina Djikoye, Médina Namo et Vélingara Pakane, de 19 périmètres maraîchers dans les régions de Fatick, Tambacounda et Kolda figure en bonne place dans le programme d’actions 2014 du Papil. De même que la construction de 40 magasins multifonctionnels dans les quatre régions d’intervention du projet, l’acquisition et la mise en place de matériels agricoles (tracteurs, motoculteurs, décortiqueuses…).
Dans le domaine de l’appui à la valorisation, le Papil vise, cette année, la production de 21.000 tonnes de riz paddy sur 7.000 ha emblavées, 386 tonnes de semences de riz et 4.550 tonnes de produits maraîchers. En outre, le projet compte apporter un appui dans la formation technique des producteurs et faciliter l’accès au crédit et la commercialisation des productions. Pour le financement des activités du Papil, la Banque islamique de développement (Bid) va prendre, cette année, le relais de la Banque africaine de développement (Bad) qui, depuis 2005, était le principal bailleur de fonds de ce projet.
La Bid prend le relais de la Bad
« L’année 2014 va marquer la finalisation des travaux financés par la Banque africaine de développement (Bad) et le démarrage des activités financées par la Banque islamique de développement (Bid) », a d’ailleurs précisé Younouss Mballo, le coordonnateur du Papil. En effet, pour permettre à ce projet de poursuivre sa mission de réalisation d’ouvrages hydrauliques pour une meilleure gestion et une maîtrise des eaux de ruissellement dans les quatre régions d’intervention, la Bid a mis sur la table une enveloppe de 18 millions de dollars, soit 9 milliards de FCfa. Lors de l’annonce de ce financement, il y a quelques mois, le représentant de la Bid au Sénégal, Abdelwahab Chérif, avait souligné que le soutien de sa banque au Papil s’explique par le fait que ce projet développe une approche assez novatrice qui, en cas de succès, pourrait servir de modèle à répliquer dans les autres régions du Sénégal et pays membres de la Bid. A propos de réplique, le gouvernement est déjà en train de finaliser un programme national de développement de la petite irrigation qui va s’inspirer de l’expérience du Papil.
.jpg)
.jpg)
