Le Grand cadre des syndicats d’enseignants déroule son quatrième plan d’actions à partir de la semaine prochaine. En plus de la rétention de notes, le boycott des cellules pédagogiques et une tournée de mobilisation, Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du Gcse et Cie observeront un débrayage le lundi 23 mars et une grève totale les 24, 25 et 26 mars.
Les syndicats d’enseignants de l’enseignement moyen et secondaire continuent toujours de mener des mouvements de contestation pour amener le gouvernement à l’application du protocole d’accord contrairement à leurs camarades du supérieur. En effet, le syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) a signé en début de semaine le procès-verbal de la plénière des négociations avec une modification de la loi cadre relative à la gouvernance universitaire, notamment la composition du Conseil d’administration.
Face à l’inertie du gouvernement sur les différents points de revendications inscrits dans le protocole d’accord signé le 17 février 2017, le Grand Cadre des syndicats d’enseignants de durcir le ton en actionnant son quatrième plan d’actions à partir de la semaine prochaine.
En plus de la rétention de notes, le boycott des cellules pédagogiques et une tournée de mobilisation, Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du Gcse et Cie observeront un débrayage le lundi 23 mars et une grève totale les 24, 25 et 26 mars.
Ce quatrième plan d’actions élaboré, les enseignants continuent toujours de matérialiser leur slogan : «cette année ou jamais !». Ils dénoncent les manœuvres du gouvernement qui fait dans le dilatoire en initiant un simulacre de rencontres en dépit des résultats du comité de suivi des accords «réalistes et réalisables».
En attendant de trouver un consensus autour de l’essentiel, le syndicat autonome de l’Enseignement supérieur a trouvé un accord avec le gouvernement sur la Loi Cadre qui a fait l’objet de fortes oppositions de la part de certains enseignants et professeurs. Les deux parties sont parvenues à trouver un accord sur la composition du Conseil d‘administration (CA) des universités qui constituait le principal point d’achoppement du dialogue.
Les membres du milieu socio-professionnel ont désormais que trois représentants dans la nouvelle composition du CA retenue par la commission paritaire alors qu’ils étaient au nombre de 10 dans la loi votée et promulguée.