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Vague d’arrestations de responsables du Pds et alliés: Les femmes libérales en ordre de bataille contre Macky
Publié le samedi 21 mars 2015  |  Sud Quotidien




Les femmes libérales de Dakar sont montées au créneau hier, jeudi 19 mars, pour crier leur désarroi et leur indignation face à la multiplication des arrestations de responsables libéraux. Face à la presse, Mme Nafissatou Ngom Loum et cie ont dénoncé l’utilisation de l’article 80 comme une arme contre les libéraux, non sans prétendre être prêtes à se défendre le 23 mars, si toutefois le verdict va à l’encontre de leurs attentes.

«Nous sommes toutes des mères, des citoyennes, et la situation politique et économique de notre pays ne nous épargne pas. C’est pourquoi, il nous faut dénoncer au plus haut niveau le recul des droits et libertés, la dictature et une justice sélective qui s’abattent sur notre parti et ses responsables». Tel est le cri de cœur lancé hier, jeudi 19 mars, par Mme Nafissatou Ngom Loum, présidente de la commission des femmes libérales de Dakar. En conférence de presse au siège du Pds, sis à la Vdn, Mme Loum et cie ont fustigé l’utilisation de l’article 80 comme «arme» du régime depuis deux ans pour «terroriser» les leaders du parti. Citant dans la foulée Samuel Sarr, Mamadou Lamine Massaly, et présentement Amadou Sall, tous victimes de ce dit article, la responsable libérale a estimé que c’est dans le but de «museler» les leaders du parti que Macky Sall et son régime le brandissent à chaque fois.

Lui emboitant le pas, Marième Diagana, membre de la commission femmes libérales de Dakar, a trouvé que le pouvoir «s’acharne» sur Me Amadou Sall, «parce qu’il l’un des avocats les plus actifs dans la défense de Karim Wade». Pour la conseillère municipale aux Parcelles Assainies, «Macky Sall sait que seul Karim Wade peut le faire tomber. Il ne le croit pas parce qu’il dit que ça lui fait rire. Mais un jour viendra, il pleurera car ce sera Karim Wade qui lui succèdera».

Fortes de ces constats et debout pour faire face au président Macky Sall et son régime, les femmes libérales ont exigé «la libération sans conditions de Karim Wade et de ses co-détenus». Cela, non sans rappeler à Macky Sall «qu’Abdoulaye Wade et ses militants ont fait du Sénégal une vitrine de la démocratie en 27 ans d’opposition et 12 ans de pouvoir». Par conséquent, elles ont indiqué «qu’elles ne tolèreront aucunement la privation des droits et libertés entamée depuis son accession au pouvoir».

Pour ce faire, Mme Loum et cie donnent rendez-vous le 23 mars prochain au tribunal, tout en prévenant que «si ça va, nous allons rentrer chez nous. Mais si, c’est le contraire, nous allons nous défendre». Dans un ton beaucoup plus va-t-en guerre, l’une des femmes libérales a fustigé cependant le discours quel que peu «mou» servi par leurs responsables. Celle-ci a ainsi lancé un appel à toutes les femmes à mettre des habits adaptés pour faire face au régime, le jour du verdict au tribunal.
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