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© aDakar.com par DF
Assemblée générale constitutive de l’Association des départements du Sénégal Dakar, le 11 Janvier 2014 - Le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’Aménagement du territoire a présidé l’assemblée générale constitutive de l’Association des départements du Sénégal (ADS). Photo: Oumar Youm |
Le Sénégal dispose ‘’objectivement (de) tout ce qu’il faut pour réussir l’autosuffisance en riz en 2017’’, a déclaré, vendredi à Saint-Louis, Omar Youm, ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l'Aménagement du territoire, mettant en exergue les potentialités du pays et les politiques mises en place.
‘’Nous avons les terres qu’il nous faut, des taux de rendement satisfaisants, une expérience des producteurs et une volonté politique. Nous sommes sur la bonne voie’', a dit Me Youm.
Il s’exprimait devant la presse, en marge des travaux de la caravane de sensibilisation sur le Plan Sénégal émergent (PSE) initié par son département pour vulgariser les nouvelles politiques engagées par l’actuel régime dans ce domaine.
''Il n'y a pas de raison qu’on n’ait pas l’autosuffisance à date échue'', a réitéré le ministre qui a évoqué la volonté divine comme seule incertitude quant à l’atteinte de cet objectif.
Me Youm a invité les populations à adhérer à cette politique et à accompagner les initiatives qui ont pour seul objectif ‘’d’améliorer les conditions de vie des Sénégalais’’.
Ainsi il a souligné'' la cohérence et l’enchevêtrement des nouvelles politiques'' comme le Plan Sénégal émergent, l’Acte 3 de la décentralisation, la réforme de l’état civil, l’intercommunalité qui ambitionnent ‘’de réduire les inégalités et de rétablir les équilibres entre les pôles territoriaux’’.
Me Youm s’est aussi prononcé sur la baisse des budgets des Agences régionales de développement (ARD), estimant que ‘’les collectivités locales devraient, conformément à la loi, prendre en charge une partie de leur budget’’.
Cependant, a-t-il dit, ‘’nous ne sommes pas dans une dynamique de baisse des budgets des ARD qui sont un maillon important dans la formation pour les collectivités locales’’.
''Il y a que l’Etat leur versait une subvention retirée du Fonds des Collectivités Locales. Ce qui n’était pas normal et il revient à ces dernières de mettre la main à la poche pour rétablir cet équilibre'', a-t-il ajouté.
Quant au directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal Emergent (PSE), Ibrahima Wade, il a fait un exposé sur les potentialités de la région Nord et les avantages que Saint-Louis pourrait tirer de cette nouvelle politique.
Il a notamment dit que les conclusions des conseils des ministres décentralisées sont pris en charge dans le budget de l’Etat et exécutés sur une durée de trois ans.
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