L’Agence nationale des éco-villages (ANEV) envisage de mettre en place 500 éco-villages d’ici 2017, a indiqué vendredi à Dakar, son directeur général, Demba Mamadou Ba.
''Nous avons actuellement un nombre de 300 éco-villages que nous voulons porter à 500 dans deux ans’’, a dit M. Ba qui recevait une délégation de journalistes de la section sénégalaise de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) conduite par son président Abdou Gningue.
L’objectif de l'ANEV, créée en 2008 par l’Etat pour assurer une sécurité alimentaire et énergétique durable et pour préserver les ressources naturelles pour les générations actuelles et futures, est ''d’avoir un à deux éco-villages dans chaque village'', selon M. Ba.
L’ANEV vient également contribuer à la lutte contre les changements climatiques et à la préservation de l’environnement, a estimé son directeur général.
Selon M. Ba, l’éco-village est ''une bonne organisation sociale soutenue par une cohésion sociale pour une bonne gouvernance de nos communautés de base''.
''On développe, dans ces entités, plusieurs activités économiques comme l’agriculture, la pisciculture, l'aquaculture, l’aviculture, l'apiculture, etc. pour assurer l'autosuffisance alimentaire mais aussi des revenus financiers aux producteurs'', a t-il expliqué.
Les journalistes de la section sénégalaise de l’UPF sont venus, à l’occasion de la journée internationale de la Francophonie, faire connaissance avec l’ANEV, selon leur président Abdou Gningue.
L'agence est ''une structure mal connue du public mais qui joue un rôle déterminant pour un développement durable et la maîtrise de la biodiversité dans les communautés de base'', a dit M. Gningue.
L’ANEV est appuyée par des partenaires tels que le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’agence japonaise pour la coopération internationale (JICA), la coopération espagnole, etc.
Elle prévoit prochainement une visite de terrain avec les membres du Club de la presse.