Oumar Sarr et Cie n’ont pas oublié la conférence de presse du procureur de la République. Les révélations sur la découverte de plus de 47 milliards de F Cfa dans les comptes et coffres bancaires de Aïda Ndiongue par le magistrat relèvent, selon le Pds, de «manipulations de l’appareil judiciaire».
Les Libéraux condamnent le «harcèlement judiciaire» contre les responsables de leur parti, dans «l’unique dessein d’en démanteler les structures». Dans un communiqué sanctionnant la réunion du Comité directeur, Oumar Sarr et ses «frères» regrettent «les manipulations de l’appareil judiciaire» et constatent que «les pages les plus noires de notre justice sont en train d’être écrites sous les yeux ébahis, et parfois complices, de prétendus défenseurs de la liberté et des droits». Le Parti démocratique sénégalais est revenu sur l’affaire Aïda Ndiongue pour «dénoncer avec la dernière énergie les agissements» du procureur de la République qui, selon lui, «s’est comporté comme le bras armé d’un pouvoir incompétent et incapable de répondre à la détresse des Sénégalais». Oumar Sarr et Cie estiment que Serigne Bassirou Guèye «n’est autre qu’un homme politique qui participe à un combat politique». Les Libéraux parlent d’«attaques mesquines et injustes» contre Aïda Ndiongue qui «n’ont pas eu l’effet escompté». Pour tout cela, lit-on dans le document, le Comité directeur tient Macky Sall et son régime comme «les seuls responsables de ces graves déviances qui portent sérieusement atteinte à notre système démocratique».
Sur les Locales, le Pds indique que son objectif est de «renforcer l’unité» des militants et militantes à la base, «en parfaite adéquation» avec la coalition Booloo taxawu askan wi, pour assurer le «triomphe» de ses listes lors des prochaines élections. Le parti de Abdoulaye Wade rappelle, d’ailleurs, «l’impérieuse nécessité de respecter le calendrier électoral» et s’oppose à «toute velléité du gouvernement de procéder à un nouveau report des élections locales».