Lycéens et collégiens de Khombole ont investi la rue, le 5 novembre dernier, pour réclamer l’ouverture immédiate du nouveau lycée de la ville. Une forte mobilisation qui a perturbé pendant plus d’une heure le trafic sur la route nationale n°3 (Thiès-Diourbel), obligeant du coup certains automobilistes à observer un arrêt obligatoire et d’autres à emprunter des voies secondaires.
Les potaches de Khombole, par la voix de leur porte-parole, Ousmane Niang, président de l’Amicale des étudiants ressortissants de la localité à Dakar, estiment que l’actuel lycée abrité par le Cem Coumba Ndiack Guèye n’a pas la capacité d’accueillir plus de 3.000 élèves qui fréquentent actuellement l’établissement moyen et secondaire. Cela fait que, selon notre interlocuteur, « les différentes classes sont partagées entre 90 et 100 élèves. Ce qui cause du coup non seulement un problème de surcharge des salles, mais également une réduction du quantum horaire ».
D’où l’urgence d’ouvrir le nouveau lycée dont le chantier a été ouvert depuis 2006 du temps du ministre de l’Education Moustapha Sourang, mais qui tarde toujours à être achevé. Toutefois, sur le site que nous avons visité aussitôt après la marche, nous avons trouvé des ouvriers en train d’achever les travaux de finition. Le mur de clôture est déjà réalisé ainsi que les blocs des salles de classe, de l’administration et des professeurs. Ils s’y ajoutent le carrelage, l’installation du courant électrique, la pose des sanitaires des toilettes, entre autres.
Mais les élèves tout comme les parents d’élèves et le président de leur association Modou Fall qui ont participé à la marche, ont hâte de voir l’établissement ouvrir ses portes et permettre le décongestionnement du Cem Coumba Ndiack Guèye.
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