S’intéressant, au cours de sa dernière réunion d’instance tenue jeudi, à la déclaration de patrimoine, objet du projet de loi n° 14-2013 qui va être soumis à l’Assemblée nationale, l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) propose en effet que la question soit aussi étendue à celles relatives au financement des partis et aux dépenses de campagne électorale.
A ce titre, Djibo Kâ et cie ont affirmé qu’il est essentiel que « des lois soient élaborées et votées pour d’une part, mettre en œuvre le financement public des partis et, d’autre part, encadrer les dépenses de campagne électorale». Ceci devant d’ailleurs être combiné avec un contrôle a posteriori, après campagne. Qui plus est, les membres de l’Urd ont tenu à faire remarquer que « la déclaration de patrimoine par les autorités visées par la loi doit aussi être refaite par ces mêmes autorités à la fin de leur mission, et au plus tard dans les trois mois qui suivent cette fin de mission ».
Se prononçant par ailleurs sur la situation controversée de la campagne arachidière, Djibo Kâ et cie ont exprimé leur vive préoccupation par rapport à la situation qui resterait « stationnaire », malgré les accords du 10 janvier dernier. Et l’Urd de préciser : « Outre la mauvaise qualité des graines récoltées dans certaines zones (due essentiellement à la mauvaise qualité des semences et à l’occurrence fortuite des pluies tardives hors saison), il y a un risque réel de bradage des arachides dans les loumas et autres marchés ».
Pour le parti de Djibo Kâ, cela constituerait un handicap majeur pour le monde paysan. Et de conclure tout bonnement : « Il est donc temps que l’Etat fasse bouger les choses ».