Notre pays le Sénégal entend être au grand rendez–vous de l’Histoire. Il ne veut point louper le train de la modernité. Pour ce faire, il a mis sur place un organisme appelé : Comité National de Transition de l’Analogie vers le Numérique(CONTAN). Mais depuis un certain temps, les autorités en charge de cet organe sont en passe de le dévoyer en empiéter sur le terrain de l’Agence pour la Régulation des Télécommunications et des Postes(ARTP). Un état de fait qui écœure plus d’un agent de l’institution dirigée, aujourd’hui, par Monsieur Abou Lô.
Le CONTAN vient de s’illustrer tristement. Il continue d’empiéter sur le terrain d’autrui. Et si ses manœuvres mesquines aboutissent, il y a de gros risques qu’on lui retire cette gestion car, l’ARTP sera réduite en coquille vides alors qu’elle est chargée conformément à l’article du code des Télécommunications de la gestion et de la planification mais aussi de l’attribution, de l’assignation et du contrôle du spectre des fréquences Radios électriques ainsi que l’utilisation des conditions d’utilisation de ces fréquences. Le Tout pour le compte de l’Etat. De cette manière –ci, le CONTAN entend visiblement se substituer à l’Etat en voulant s’asseoir sur les dispositions du code des Télécommunications en vigueur au Sénégal pour choisir, lui-même, un opérateur d’infrastructures. En voulant, sur ces entrefaites mettre un réseau de fibre optique LT4G et une autre partout sur la TNT(Télévision
Numérique Terrestre), le CONTAN entend s’arroger la gestion des fréquences Radios et Télés. C’est pourquoi, il nous est loisible de dire, sans aucun risque de nous tromper, qu’il outrepasse de très loin sa mission qui devrait uniquement se borner à piloter le passage de l’Analogie au numérique mais encore le dépouillement de l’ARTP de l’essentiel de ses prérogatives.