L’environnement des affaires au Sénégal été la principale difficulté au courant du mois de novembre 2013, selon 62,5% des chefs d’entreprises industrielles, indique une enquête rendue publique mercredi par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Selon la DPEE, la morosité s'est manifesté par « la concurrence déloyale (14,4%), mais aussi à travers les lourdeurs administratives et la fiscalité, dans les mêmes proportions (8,7%) ».
Par ailleurs, l'enquête de la DPEE indique que 16,3% des dirigeants d'industries ont évoqué l'insuffisance de la demande comme contrainte majeure contre 10,6% qui ont déploré le non recouvrement des créances.
Concernant le sous secteur des bâtiments et travaux publics (BTP), 68,4% des entrepreneurs se sont plaints de l'environnement des affaires difficile du fait de la concurrence déloyale (26%), des lourdeurs administratives et de la fiscalité, dans les mêmes proportions (16%).
En outre, le non recouvrement des créances a perturbé l'activité de 21% des répondants tandis que, à parts égales, 5% des enquêtés se sont plaint de l'insuffisance de la demande et de l'accès difficile au financement durant la période sous revue.
Au niveau du secteur des services, l'environnement des affaires difficile continue d'affecter l'activité selon 56,9% des prestataires.
Cette situation est principalement due à la concurrence mais aussi à la fiscalité et aux lourdeurs administratives, dans les mêmes proportions (11,1%). En outre, 22,2% et 6,9% des chefs d'entreprises estiment que le non recouvrement des créances et l'insuffisance de la demande constituent respectivement leurs contraintes majeures.
S'agissant du sous - secteur du commerce, 61,2% des dirigeants ont évoqué l'environnement des affaires difficile en liaison, principalement, avec la concurrence déloyale (14,3%), les lourdeurs administratives (8,7%) et la fiscalité (8,2%).
Les créances non recouvrées ont été la difficulté majeure de 18,4% des commerçants alors que 12,2% des interrogés ont déploré l'insuffisance de la demande.