La Présidence de la République a sollicité et obtenu de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) que certains de ses marchés soient frappés du sceau du « Secret défense ».
Par la décision en date du 26 décembre 2013, informe Libération, la Présidence de la République a obtenue de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) que certains marchés soient classés « Secret défense ». En effet, par lettre du 12 décembre 2013, enregistrée le 26 août 2013 au service courrier sous le numéro 3427, le Secrétariat général de la Présidence de la République a saisi le Comité de règlement des différends (Cdr) d’une demande pour le classement « Secret-défense » de certains marchés sensibles. En effet, la décision n° 242/13/armp/crd du 28 août 2013 ne prend pas en compte deux volets aussi importants et sensibles que les autres, classés « Secret-défense » par ladite décision, et sur lesquels le président de la République avait insisté. Il s’agit, d’une part, de l’entretien et du nettoiement des locaux du cabinet incluant le bureau du Président et de ceux de ses plus proches collaborateurs et, d’autre part, de l’approvisionnement en imprimés et fournitures de bureau destinés aux correspondances du chef de l’Etat et au fonctionnement de son secrétariat particulier. Eu égard à la sensibilité et à l’aspect sécuritaire liés à ces domaines, le Secrétariat général de la Présidence a saisi l’Armp. Cette dernière a estimé que les domaines listés sont intimement liés à la sécurité du président de la République qui doit être sauvegardée pour l’intérêt supérieur de la Nation et que la passation et l’exécution des marchés y afférant doivent être accompagnés de mesures particulières de sécurité publique, notamment par un mécanisme permettant de garantir la protection des informations.